vu dans anik in the pacific
vu dans anik in the pacific
Rédigé à 17:38 dans J'aime les artistes, J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Il y a les épreuves, les étapes, les matchs, ces points culminants pendant lesquels nos sorts se jouent, et puis il y a ce que j'appelle les "temps morts".
Dans une semaine nous serons en finale contre la Nouvelle-Zélande, dans quelques mois nous élirons un président de la république, dans quelques jours je recevrais des Mood kit... Ces étapes sont connues et éclairent nos chemins tels des points de repères temporels...
Et puis, il y a les étapes sans repères temporels : Un jour je rencontrerai un homme que je rendrai heureux et qui me rendra heureuse, un jour j'arrêterai de faire des Mood kit pour faire autre chose, un jour mon fils tombera amoureux...
Puis, il y a les étapes fantasmatiques qui n'ont pas de repères temporels et pas d'ancrage dans la réalité. Elles sont parfois le moteur éphémère de nos existences, mais peut-être ne se réaliseront jamais : Peut-être qu'un jour j'écrirai un livre, peut-être qu'un jour j'aurai un deuxième enfant, peut-être qu'un jour je vivrai à New-York...
La bonne nouvelle, c'est que pour moi tomber amoureuse ne fait pas partie de la catégorie des fantasmes. Ouf.
Mais la question que je vous pose aujourd'hui c'est : Que faites-vous entre deux étapes ? Entre deux matchs ? Pendant les temps morts ? Est-ce que vous savez lâcher prise, relâcher la pression, vous reposer et prendre du recul ? Ou est-ce que comme moi vous n'êtes jamais vraiment certaine d'être autorisée à le faire... jamais libre de vous reposer sans vous en justifier des heures... Jamais libre de prendre une pause pour admirer le chemin parcouru, sans craindre que tout s'écroule...
Heureusement, le corps humain a mis au point un concept extraordinaire pour les cas extrêmes comme le mien : La somatisation. Quand ma tête refuse de se reposer, mon corps dis stop. Littéralement. Ce week-end, j'ai vécu un épisode édifiant. Après une longue semaine, riche en rebondissements, en émotions et en fatigue physique, je planifiais un week-end surchargé de travail, de rendez-vous et de manifestations en tout genre, comme si "l'occupation pour un changement mondial", les primaires socialistes", et "la marche des bébés" ne pouvaient se faire sans moi... Résultat deux oedèmes énormes aux mollets m'empêchèrent de poser les pieds par terre pendant deux jours.
Bref, vous qui au début de mon article étiez prêts à jurer que vous êtes des pros de la sieste du week-end, si vous me racontiez plutôt vos somatisations les plus sympathiques.
Rédigé à 20:55 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Ce qui vient du ventre... Ce qui vient du coeur... Ce qui vient des tripes... crée un espace dans mon corps et dans mon esprit qu'il faut ensuite toujours nourrir.
Avant je pensais que cet "espace" était un vide qu'il fallait remplir, maintenant j'appréhende mieux la subtilité de la chose, et cet espace que je crée par amour est en fait un lieu magique et précieux dans lequel la vie bouillonne. Plutôt qu'un vide, c'est un lieu plein de ressources, qui, si nous le chérissons, nous renvoie une énergie très positive.
Dans mon coeur, il y a une grande maison remplie de musique pour mon fils. Quelques maisons lumineuses pour ceux que j'aime et aussi quelques maisons vides pour certains qui sont partis. En attendant de lancer un grand plan épargne logement, je remplis de rêves et de souvenirs la grande maison de Swann. Welcome Homme ! Houps... Faute d'orthographe... Welcome Home !
Rédigé à 10:52 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Entre attraction et répulsion, fascination et aversion, un pas en avant, un pas en arrière, par quoi sommes-nous guidés ? Par notre lumière ou par nos zones d'ombres ? Par nos espoirs ou par nos peurs ? Qu'est-ce qui me fait avancer ? Reculer ? J'entends parfois si clairement des voix dissonantes dans ma tête, de quel libre arbitre suis-je exactement l'objet.
Ma décision = Moi + Temps T + Eléments extérieurs EE + Degré de fatigue DF...
Je n'ai pas envie de remettre mes clés à mes angoisses. Quitte à me tromper, je préfère encore être victime de mon espoir naïf, de cet optimisme bruyant qui couvre les murmures négatifs. Entendre les signes est une chose, écouter sa foi en est une autre.
Passez une bonne semaine à montrer à votre libre arbitre de quel bois vous êtes fait !
J'ai pris cette photo ce week-end à la fête foraine du bois de Boulogne. Swann voulait faire le train fantôme, puis il renonçait, puis il revoulait, puis il rerenonçait. En l'occurrence, contrairement à ce que j'ai dis plus haut, cette fois-ci je pense qu'il valait mieux qu'il n'y aille pas... C'est l'exception qui confirme la règle... Isn't it ?
Rédigé à 11:31 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Mmmm quelle est douce cette sensation du travail accompli. Ces derniers jours, j'ai cru possible, tel un Christophe Lemaître, d'aller décrocher des médailles. J'ai tenté des trucs.... A vrai dire, ça ressemblait plus à un numéro de cirque qu'à un 4 fois 100 mètres, mais j'apprends à être indulgente envers moi-même... (Merci Annabelle, ma coach personnelle)... Et c'est pas pour me vanter, mais je vais bien dormir ce soir... Je vais enfin pouvoir rêver à autre chose qu'à mon chariot à roulettes à ne pas oublier, mes bons de commande à imprimer, ma voiture mal garée... Et si à mon réveil elle n'était plus là... Il me reste encore 2 ou 3 trucs à finir avant d'avoir accompli les 12 travaux d'Hercule : Finaliser un contrat, empiler tout mon stand sur mon mini chariot et le traîner sur 950 mètres jusqu'à ma voiture, finir mon plan de route de livraison du Magazine Egg et enfin... enfin... la vie ne sera plus que ouate et douceur, câlins et rêve d'ailleurs... Je me sens prête à de nouvelles aventures en mode Fanny au pays des merveilles... Et les problèmes ? "Coupez-leurs la tête !!!!!!!!"
image Misspaq
Rédigé à 14:56 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Ce week-end je me suis offert la lecture du CG avec en accroche de couv : Le retour des vrais hommes. Tout un programme !
Au-delà du fait que l'article est super bien écrit et souvent hilarant, j'avoue avoir refermé le magazine en me disant : Quelle bonne nouvelle ! J'ai versé une dernière larme sur les épaules épilées de mes ex et je me suis demandé aussitôt comment Farrah Fawcett faisait son brushing à grosses boucles... Parce que le deuxième effet Kiss cool de cette bonne nouvelle, c'est qu'on va pouvoir lâcher la boîte à outils et revenir avec nos tricks de BOnnes femmes. J'ai aussitôt googlé "Tutorial brushing farrah fawcett" et Oh magie du web, elle était là... accessible... la vraie femme que je vais enfin devenir. Je dédicace cet article à deux copines de blog, Marjo et Zaza, qui j'en suis sûre comprendront ma nouvelle stratégie capillaire...
PS : Quelqu'un sait où on achète cet engin de malheur ? Photo chez Kazey
Rédigé à 20:07 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
C'est assez fascinant de tenter de découvrir ce qui nous émeut vraiment... Qu'est-ce que le beau ? Qu'est-ce que l'art ? Je me souviens de ces questions que l'on nous posait à l'école. Je ne me souviens pas des réponses.
Je repense à une journée assez dense de mes vacances. Une journée très particulière pendant laquelle j'ai photographié les enfants, les amis, le château de Tournemire, des paysages époustouflants, un magnifique coucher de soleil sous les tilleuls... J'ai tous ces clichés dans mon appareil. Pourquoi est-ce que je ne garde que ces deux-là ?
J'aime que mes draps sentent le soleil.
J'aime que les fleurs soient prioritaires sur le cédez le passage.
Rédigé à 14:56 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Cinq ans après la mort de ma grand-mère, je revenais pour la première fois dans sa maison d'Auvergne. J'avais oublié que j'aimais tant cet endroit. En ouvrant la portière de la voiture, l'odeur particulière me saisie violemment comme si une vague de souvenirs s'abattait sur moi. Une brèche dans la digue se fissurait et l'émotion s'engouffrait dans chacun de mes membres, mon sang vibrait. J'étais là et j'attendais qu'elle se précipite pour m'accueillir, j'espérais voir pointer la casquette de mon grand-père et son sifflement joyeux, je courais au portail pour sonner la cloche. Plus de cloche.
Tout a changé. Rien a changé.
Ses rosiers voluptueux débordaient de partout, généreusement, sauvagement, fièrement comme des enfants longtemps aimés et qui auraient poussés droits en respect de sa mémoire. A l'intérieur, une odeur de moisi contrastait, le sol était glacial, les draps humides.
Dans la cuisine, je préparais une soupe à sa façon, une salade de tomates à l'ail et à l'échalote dans son saladier fétiche. Les mouches étaient restées là, trop contentes de goûter à ma vinaigrette vintage. Les couverts collaient. La table collait. Les assiettes collaient. Les verres avaient comme un goût...
Tout a changé. Rien a changé.
Dehors, je filais faire ma promenade jusqu'en haut du bourg. Je retrouvais ce petit moment d'émancipation de mon enfance, où comble de la liberté, j'étais autorisée après dîner à échapper à la surveillance des adultes pour faire cet aller-retour de 20 minutes, pendant lequel je vivais mes aventures intérieures les plus folles. Le paysage immuable, jusqu'aux tuiles des maisons et aux grillages tordus. J'avançais d'un pas conquérent en quête de sensations. Seule mon ombre s'était étrangement allongée. J'ai grandi.
Rédigé à 20:29 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Auriac du Périgord, 6 heures du matin, par la fenêtre.
Après le temps de la nuit, des ténèbres même, le jour se lève. Et même si la brume m'empêche de percevoir tous les détails de l'horizon, je vois clairement que ça s'éclaircit. Strate par strate, comme des draps de lits dont on se découvre, pied, jambe, hanche, ventre pour sentir l'air venir réveiller l'envie de se lever.
Aujourd'hui je vais aller me promener dans la forêt, affronter mes peurs, armée de mon bâton. Je sais maintenant que je suis invincible.
Rédigé à 10:16 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
J'aime glisser dans mon sac de plage la clef de ma chambre d'hôtel. Elle est lourde, encombrante, elle s'engouffre au fond du panier, je la cherche, j'ai peur de la perdre, j'aurai du la laisser à l'accueil... Pourquoi je la garde alors ? Parce que je suis une fille pardi... Et que les filles ça croit toujours que les cléfs sont magiques. Je vais enfin pouvoir ouvrir la porte du cabinet secret de Barbe bleue... J'ai hâte !
Rédigé à 15:04 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
Si différentes et pourtant identiques. Nous sommes tels deux vases communicants en quête permanente d'équilibre et d'harmonie. Nous sommes tour à tour la forte, la fragile, la folle, la sage, adaptant notre nature aux besoins de l'autre. Je suis celle qui t'aime inconditionnellement. Je deviens chaque jour celle que je suis, celle qui te suis.
Couronnes Bonton
Rédigé à 04:25 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Je ne devais pas partir et je suis partie. 5 jours. Avec mon fils. J'en avais besoin. Je devais faire du jogging et je n'en ai pas fait une seule fois. Je ne devais pas travailler et j'ai passé une journée entière collée à mon ordinateur, envoyant des mails jusqu'à 20h30 la veille du 14 juillet. Inutile. Mais malgré tout ce qui m'empêche d'être détendue et sereine en ce moment, je garde à l'esprit le goût du bonheur et de la salade de tomates, les moustiques pour piqûre de rappel, et les coups de soleil pour marquer ces souvenirs au fer rouge jusque dans ma chair. La petite brise qui soulève le tissu des chaises longues, le sable qui rentre dans mes sandales, le café dans un bol, les dessins de mon fils et sa joie permanente. Mon père. Le vernis à ongle couleur corail. Les plateaux de fruits de mer et les couchers de soleil sur la Corniche.
Je me suis fait une nouvelle copine... Sur les plages immenses qui longent le bassin d'Arcachon sur des km, j'ai posé ma serviette à côté de celle de Laurence. Tu fais quoi dans la vie Laurence ? Je suis enseignante Montessori et je veux devenir coach pour les femmes enceintes... Ah!...
Je viens de finir ma petite vidéo des vacances. Je suis fière de moi.
Je suis de retour à Paris. Larmes au goût de Limonade...
Rédigé à 13:49 dans J'aime les artistes, J'aime les femmes enceintes, J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (17) | TrackBack (0)
Cry me a river... No women no cry... Quand j'étais petite, j'avais la plus grande des fascinations pour ces actrices si belles, qui savaient si bien pleurer. Les larmes coulaient de leurs faux cils, glissaient sur leurs joues roses et venaient mouiller leurs lèvres comme un baiser. Il paraît que ma mère me retrouvait souvent devant le mirroir en train de me regarder pleurer (je précise "il paraît"... car je me demande si elle n'en rajoute pas un peu elle aussi) Bref, je me regardais pleurer et je ne comprenais pas pourquoi j'avais les yeux qui gonflaient et le nez qui devenait rouge, la bouche qui se tordait et le visage qui s'affaissait... En gros, j'étais loin de l'effet Anna Karina... Comprenant ainsi très tôt, que les larmes ne seraient jamais, pour moi, une arme de séduction pour attendrir les hommes.
Alors j'ai développé tout un arsenal personnel au fil des ans, sans jamais faire exploser le budget de l'armement. Désolée, je ne donne pas mes recettes ici, c'est classé SECRET DEFENSE....
Join the army of love !
Rédigé à 10:24 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Le home made a toujours un peu plus de saveur.
Même si c'est un peu grossier, je préfère toujours couper moi-même les tranches de travers dans le pain de campagne, servir les plats plutôt que de présenter des assiettes toutes faites, et improviser des bougeoirs dans des bocaux de confit de canard, plutôt que de recharger les batteries des minis amploules Led...
Pour le baptême d'Enzo, j'ai recyclé l'idée de personalisation de ma bouteille d'eau, et on a dîné rassemblés autour de mots d'amour. Fuck Lalique & Swarovski, pas besoin de cristal Baccarat pour mettre des paillettes dans le coeur. Love is all !
Rédigé à 01:33 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
L'autre soir, après une longue série de caprices excessifs, j'ai puni Swann.... "Va dans ta chambre, tu es puni, et tu n'en ressortiras que lorsque tu seras calmé et que tu auras bien réfléchi à ton comportement"... Comme il n'a pas du tout l'habitude de ce genre de punition ça a très bien fonctionné. Je suis donc partie tranquille préparer le repas, dans un silence de plomb. Quelques minutes plus tard, une missive était glissée sous ma porte. Je découvrais les mots de mon fils qui brisaient mon coeur de mère en un quart de seconde.
"Mon chat, on ne dit pas je me pardonne, mais je te demande pardon, et c'est à moi de te donner mon pardon...." Plus j'expliquais et moins il comprenait. C'est un peu comme son fameux "Je te manque" au lieu du complexe "tu me manques" qu'il ne trouve toujours pas logique.
J'ai gardé ce mot précieusement sur ma table de nuit, et tous les soirs je récite comme une prière "Je me pardonne, je t'aime. Je t'aime, je me pardonne". C'est une formule magique.
Rédigé à 11:33 dans J'aime les enfants, J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (19) | TrackBack (0)
J'avais découvert l'existence de ces lanternes célestes dans le dernier Disney, Raiponce. J'avais trouvé le principe génial et je confirme que c'est un moment magique. On doit attendre une petite minute avant que la lanterne ne s'envole. Juste le temps de penser très fort à un voeux que la lanterne emportera et réalisera, nul n'en doute. C'est beau, les enfants trouvent ça magique, les adultes trouvent ça poétique. L'émotion est palpable. Tout le monde fait Oh ! Ah! Oh! Ah!
Le lendemain matin, comme souvent malheureusement, le réveil est difficile. De l'émotion, il ne reste plus rien qu'un lointain souvenir, et les vestiges des lanternes sont retombés au sol ou dans les arbres tels de très laids préservatifs usagés, jonchant ici où là, dévastant le paysage, culpabilisant les responsables.
Rédigé à 14:02 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Les enfants ont l'instinct du refuge. Ils savent se protéger, se rassurer, se fabriquer un abri n'importe où. Si tu vois la caisse en bois, alors tu ne vois pas le royaume. J'ai été invitée quelques instants dans ce carré VIP... C'était pas très solide, mes fesses étaient coincées entre deux lattes de bois, mais on y était bien. Les enfants savent. Demandez-leurs.
Rédigé à 13:51 dans J'aime les enfants, J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Si nos âmes sont complexes, et nos maux mystérieux, les remèdes placébos fonctionnent très bien sur la plupart de nos affections féminines.
Manque de confiance et d'affirmation au travail... Vous me choisirez une petite paire d'escarpins rouges et pavanerez dans les couloirs, dossiers à l'appui. Aucune contre indication, et les effets secondaires n'affecteront que votre entourage masculin. Surveillez une éventuelle poussée de jalousie chez vos collaboratrices.
Perte de libido chronique... Vous prendrez deux ensembles de lingerie Dément avec ses petits aimants intégrés dans le système de fermeture. Choisissez un modèle tanga pour la régulation de l'humeur et un modèle brésilien pour accélérer la poussée de fièvre. Aucune contre indication. Les effets secondaires peuvent éventuellement réveiller le côté carnivore de votre amant. Veillez à équilibrer ses repas : Poitrine de porc le midi, et demi jambonneau pour le dîner. Surveillez votre prise de poids et n'hésitez pas à faire vos exercices de stimulation musculaire munie de votre ensemble aimanté.
Difficultés d'endormissement... Vous appliquerez des cataplasmes de bijoux soigneusement positionnés sur des points d'acupuncture pour amplifier le rayonnement des carats. Choisissez les modèles à plumes chamaniques qui amélioreront promptement vos rêves et vous plongeront dans un profond et lourd sommeil. Aucune contre indication. Les effets secondaires peuvent éventuellement se faire sentir sur votre relevé bancaire. Evitez soigneusement d'ouvrir votre courrier pendant les jours qui suivront l'achat.
Après tout, les scientifiques et autres médecins allopathiques, approuveront forcément cet adage de bon sens : Il n'y a pas de mal à se faire du bien.
Spéciale dédicace à mon amie Lucie : Passons une bonne journée à investir sur notre bonne humeur ! ça n'a pas de prix...
Rédigé à 10:16 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
D'aventures en aventures, de fil en aiguille, d'idées en réalisations, l'émotion des premiers pas s'évapore comme une brume le long des rails que l'on a soi-même consciencieusement aligné. Strait to the point, perdant la vue, les détours, les accidents, les choix. Sur le chemin que l'on a tracé, on avance, on oublie le voyage.
D'aventures en aventures, la conquête des terres étrangères perd son projet d'origine : étendre le domaine de la lutte. Tout devient un simple jeu de stratégie où l'on déplace les pions, tel un pion. De nos intuitions de départ qui ouvraient notre vision et celle de ceux qui nous suivaient, nous n'avons gardé qu'une pointe qui indique une direction de principe et on a creusé notre puit, on a oublié que la jeunesse est de l'eau vive.
D'aventures en aventures, de corps en corps, de coeur en coeur, on s'habitue aux goûts exotiques, plus rien ne pique. Tout est doux, tout est amer. On a appris à faire le silence, à fermer les yeux et à s'endormir pour s'isoler. On a oublié que la musique est un cri qui vient de l'intérieur.
Alors quand un jour, ou une nuit, un nouveau rêve nous réveille en plein sommeil, on s'étonne de vivre, on s'étonne d'avoir mal, on s'étonne d'avoir envie. Il faut aimer nos rêves... Nos rêves sensibles, fragiles comme des promesses. Nos rêves fantomatiques, transparents comme le voile d'un nouvel espoir qui se lève. Nos rêves comme le dernier refuge de nos prochaines aventures. Il faut aimer nos rêves, même si parfois le matin on ne s'en souvient pas.
☆☆☆
Je viens d'écrire ce billet sous l'impulsion du très inspirant article sur Hugo Pratt lu ce matin dans le Magazine Ever
« J’ai trouvé mon île au trésor. Je l’ai trouvée dans mon monde intérieur, dans mes rencontres, dans mon travail ». Hugo Pratt.
Rédigé à 11:50 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Les labyrinthes ont beau être des labyrinthes... Ils ont beau être alambiqués, peuplés de Minotaure et de bêtes terrifiantes, ils n'en restent pas moins des chemins comme les autres. Et chaque chemin mène quelque part. Trouver enfin la porte de sortie c'est une délivrance, mais c'est aussi la promesse d'un autre chemin avec d'autres monstres, d'autres errances et d'autres perditions. I'm lost in la mancha, lost in translation, lost devant l'issue, mais je sens que je vais défoncer cette fucking porte de sortie et aller me perdre ailleurs si j'y suis.
Et vous ? vous savez où vous en êtes du chemin ?
Rédigé à 11:46 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Rédigé à 07:07 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Depuis deux semaines, une pigeonne a tapé l'incruste sur notre balcon. Elle passe ses journées à couver ses deux oeufs. Elle est en stress total, dès que l'on s'approche de la fenêtre, elle sursaute comme si on la pillonnait de bombes. Alors pour qu'elle puisse couver en paix nous avons depuis tiré le rideau et travaillons dans une semi obscurité...
Il ne faut surtout pas toucher les oeufs quand elle s'absente, sinon à son retour elle ne reconnaîtra pas leur odeur et les détruira d'un coup de bec... On a déjà eu affaire avec ce genre de fait divers atroce, Swann ne s'en était pas remis. Alors on la protège, on la couve nous aussi de notre esprit bienveillant.
J'ai un peu de la peine pour elle, car elle quand même bien seule dans son pot de fleurs. Pendant qu'elle couve, ça roucoule sauvagement au sixième étage. C'en est presque indécent ces roucoulements non stop. On a hâte de voir les petites têtes chauves percer la coquille et les entendre piailler... Histoire que le bruit du bonheur indécent redescende au 4ème étage where I belong.
Rédigé à 16:03 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
Ordre ou chaos ? hasard ou signification ? Il y a toujours plusieurs façons de voir chaque chose. C'est sans doute pour cela que nous avons au moins deux yeux. Je dis "au moins deux" car il y a aussi ceux qui, comme moi, ont le troisième oeil, le quart de mêlée, le cinquième élément, le sixième sens, le septième ciel, etc...
Bref, est-ce que cela me vient des billets de loterie de mon enfance, mais dès que l'on m'assigne un chiffre, j'ai toujours le pressentiment que ce numéro sera magique. Qu'il aura un sens. Qu'il sera un repère au croisement de mon destin. D'ailleurs, je fais également partie de ceux qui sont TOUJOURS étonnés de ne pas gagner au loto. Optimisme sans faille ! Optimisme niaiseux penseront les autres, et là je fais référence à une note écrite pendant les vacances, il y a deux ans : Vertigineux espoir, où je m'appuyais sur le texte de Romain Gary. Et encore ! à l'époque je ne connaissais pas encore Dieu, mais maintenant que j'ai découvert la foi, je deviens inébranlable, au-delà de pénible...
Vous pensez ! Si je peux croire que Jésus Christ reviendra ressucité parmi les hommes, qu'est-ce qui pourrait franchement m'empêcher de croire que des trucs, tout à fait à portée humaine, se réaliseront : La paix dans le monde, l'amour pour tous, le bonheur pour chacun et le retour de mon ex... Franchement ?
Non là je rigole, l'ex il a passé la date limite de péremption, je prèfère attendre le retour de Jesus Super Star ou encore celui de Martin Guerre.
Enfin, tout ça parce que je retrouve dans mon iphone cette photo de mon numéro de place attribuée à l'Opéra Garnier. Je me suis assise à ma place magique et j'ai attendu le miracle, mais il n'est jamais venu. Fucking magic !
Rédigé à 23:08 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
La semaine qui vient de passer a été particulièrement riche en émotions. La naissance d'Aman, l'enterrement de Dorothée, le mail de Clément, les photos de Vivienne, le lancement du concours Isabella Oliver, le concert des Airnadettes, le dîner entre amies à la Maison mère, le brunch avec Lucie, la douceur du week-end. Tous ses événements m'ont fait avancer encore d'un pas vers ma perception du sens de la vie, et la prise de conscience intime de ce que je veux faire/être. Et ce lundi n'est qu'un début ! Et vous ? vous êtes de bonne humeur ce matin ?
(Ce que je préfère dans ce clip... l'apparition éclaire de Vincent Cassel... Ah il faut bien que jeunesse se fasse...)
Rédigé à 06:56 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
Pour mieux décrypter la lettre vous pouvez d'abord cliquer sur l'image. C'est une lettre d'amour d'un vieux monsieur qui à l'aube de ces derniers jours, écrit quelques mots doux à sa femme. Je suis très touchée par cette lettre simplement griffonnée. Dans la démarche de la lettre, il y a quelque chose que l'on donne pour l'éternité, quelque chose qui ne nous appartient plus et qui est offert. Livré.
Je me souviens d'une lettre... Rédigée au crayon à papier. J'en étais furieuse, car il me semblait qu'il y avait là une tentative de laisser le temps se charger de l'effacer. Je me souviens y avoir répondu en écrivant au dos même de son enveloppe. S'il décidait de garder mes quelques mots, il garderait aussi la trace de sa lettre. Il ne pourrait pas oublier qu'il l'avait écrite.
Je reviens sur cette phrase que je déteste tant : "Rien n'est acquis" pour vous rappeller que dans la vie, tout ce qui est vécu est acquis ! C'est très important ! Tout est acquis ! C'est à moi ! C'est à toi !
Gardez-vous le souvenir d'une lettre reçue ? Où est-elle ? D'une lettre envoyée ? D'une lettre écrite et jamais envoyée ?
Rédigé à 01:24 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
A force de trinquer à l'amour, à la vie et à nos enfants, fallait s'y attendre, j'ai été contrôlée positive au concours du Magazine ELLE. ça se fête, ça se refête, !!! Allez, trinquons encore !!! je viens enfin de mettre la main sur le magazine. Gloire et beauté, manque plus que l'amour pour m'inscrire à un soap.
Je vous conseille vivement de profiter de ce palmarès ébourifant pour découvrir le blog de Lucie "Ce que pensent les filles", Lisemai "Dis camion" et Camille "café de filles", et puis les autres aussi...
Rédigé à 10:18 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Rédigé à 17:37 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Je dois vous faire un aveu... de taille... Je suis très fière d'avoir remporté le prix coup de coeur de la rédaction au concours des blogueuses du ELLE, mais j'étais un peu frustrée d'être "réduite" à la catégorie "Maman". Du coup, ça m'interroge sur l'image que cela me renvoie de moi. L'image de mère me comble-t-elle? Oui je suis maman. Oui je crée des vêtements pour les femmes enceintes. Oui je publie le Magazine Egg, le magazine des futurs et jeunes parents. Oui je passe mon temps sur les blogs de mamans et j'organise même des événements sympas pour qu'on se retrouve dans une ambiance NON TUPPERWARE. Oui mon blog s'appelle A nos enfants. Oui c'est donc logique, sensé, et raisonnable de penser que je suis à ma place.
En fait, je me mets à la place d'un nouveau lecteur qui débarquerait sur mon blog de maman, pensant sans doute trouver des bons plans pour le week-end, une revue cinéma des derniers Disney, mon expérience avec telle marque de biberon, ou de couche lavable, et je me dis qu'il ne trouvera rien à manger ici.
A nos enfants serait davantage un hymne à la vie et à l'amour, une célébration quotidienne de ce qui crée des jours heureux. Bref, une réflexion sur ce que cela implique chaque jour d'être femme et mère. (Bon et là vous me dites : "ça dépend, ça dépasse" LPNEUO*)
Oui bien sûr il ne s'agirait pas de faire une catégorie "Maman" et une autre "Ce que cela implique d'être maman". Bon c'est pas grave, je vais donc de ce pas régler mes petits problèmes existentialistes de fille qui se sent réduite dès qu'on lui met un coup de projecteur... Je ne sens plus, à ce moment là, que le côté obscur de la force...
Le plus drôle c'est que je choisisse une photo de Valérie Dray où je me cache derrière mon fils pour illustrer mon propos... Comme dirait Anne-So de Cachemire et Soie "une fille c'est pas compliqué, c'est subtil".
*LPNEUO : Le père Noël est une ordure
Rédigé à 17:52 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (14) | TrackBack (0)
Si le conte de Cendrillon était revisté aujourd'hui je propose ma version.
Cendrillon serait donc, comme moi, une maman célibataire avec enfant, travaillant comme une esclave de l'entrepreunariat ( oui il est possible de s'auto-esclavagiser... et alors... c'est le XXI siècle bordel) et briquant son foyer le soir, cuisinant rangeant en même tant que les devoirs, le bain, l'histoire (oui Cendrillon a beau être Cendrillon elle reste tatillone sur l'harmonie de sa maison, car c'est le seul endroit où ça brille en ce moment)...
Bref, Cendrillon rêve d'aller au bal, voir si Prince charmant est aussi charmant que le dit la rumeur (vous avez entendu parlé de cette rumeur ?)... Mais elle est crevée, et à vrai dire ne sait plus trop où en est la fashion en ce moment...
Alors Cendrillon appellerait de ses voeux les plus chers la fée l'Oréal pour que ce sérum soit aussi surpuissant qu'elle le promet, et que surtout ça tienne vraiment jusqu'à minuit.
Puis elle irait chez l'autre Fée H&M, ou Zara (soyons folles) et se revêtirait de la parure la plus hype chaussures, sac, robe, manteau, bijoux, chapeau (j'ai dis soyons folles!), et ira les rapporter gentiment lundi matin pour le remboursement d'usage. (en ayant pris soin d'éviter toute la soirée le coin fumeur, les lasagnes en sauce, et la copine qui danse avec son verre de Sangria.)
Est-ce que vous pensez que la Cendrillon d'aujourd'hui ferait tomber sa carte de visite en partant ? Non parce que la chaussure je dois la rendre...
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Vous êtes nombreux à découvrir mon blog ces temps-ci. Effet du temps, trois ans et demi déjà que je blogue quotidiennement, effet de mode aussi, les enfants ne sont plus si terribles et les MILF* font fureur, et puis pour être honnête... effet du magazine ELLE. Non j'ai pas encore eu un article, mais je viens d'être sélectionnée parmi les 10 meilleures Mamans bloggueuses de l'année !!! C'est le fun ! C'est de la balle ! C'est ouf ! Bref c'est la fête du smile depuis 24 heures et la bonne nouvelle c'est que ça va durer jusqu'au 30 novembre**, date de cloture des votes.
Depuis hier je n'arrête pas de recevoir des votes de soutien de mes amis, de ma famille, de mes lecteurs, et de vous : "amis de mes amis forcés à voter sous la contrainte". Alors à vous tous qui cliquez comme le vent pour tenter de me faire une place au soleil des Blogueuses du ELLE, sachez que vous êtes ma joie, mon sourire, mon kiffe, ma fièreté. Vous êtes les bienvenus dans cet espace protégé, où les enfants jouent, où le soleil brille et où l'inspiration du jour donne le ton à la journée. Je suis une femme heureuse.
* P'tain tu sais pas ce que c'est qu'une MILF ! Bein t'as eu raison de venir aujourd'hui alors... Une MILF c'est une Mother I Liked to Fuck, et oui.... parce qu'en ces temps de crise, une "déjà maman" fait beaucoup moins peur qu'une "trentenaire pas encore maman"...
** Heu oui... la tuile c'est qu'il faut aller voter tous les jours, ou en tout cas le plus souvent possible jusqu'au 30 novembre inclus. Alors, cliquez sur ce lien http://www.elle.fr/elle/Site/Grand-Prix-des-Blogueuses-ELLE-2010/(blog)/a-nos-enfants et ajouter le à votre barre de signet et allez voter le matin avec votre café, votre thé, votre bol de Cherrios. A cette heure, 1000 votes me séparent de la première... Oups !
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