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13 juillet 2008

Commentaires

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Alexandre

C'est très beau, très touchant, très juste. Reçu 5 sur 5... Bonnes vacances !

Jean-Marc

Oui Fanny. La Promesse de l'Aube est un livre de grande humanité. C'est l'histoire d'un homme plein & entier. Tout y est : du désespoir le plus sombre (avec le sauvetage providentiel d'un chat) à l'arrogance la plus naïve. Une merveille dont la constante est l'amour des femmes. Avec en particulier cette femme exceptionnelle : sa mère.

Et puis, entre ces extrêmes qui nous font voguer de la foi la plus inconditionnelle en soi au désespoir tout aussi absolu, il y a ces moments d'une délicatesse exquise.

J'en ai choisi un pour vous :

"Il m'arrivait à cette époque de jongler sept, huit heures par jour. Je sentais confusément que l'enjeu était important, capital même, que je jouais là toute ma vie, tout mon rêve, toute ma nature profonde, que c'était bien de toute la perfection possible ou impossible qu'il s'agissait. Mais j'avais beau faire, la septième balle se dérobait toujours à mes efforts. Le chef d'oeuvre demeurait inaccessible, éternellement latent, éternellement pressenti, mais toujours hors de portée. La maîtrise se refusait toujours. Je tendais toute ma volonté, je faisais appel à toute mon agilité, à toute ma rapidité, les balles, lancées en l'air, se succédaient avec précision, mais la septième balle à peine lancée, tout l'édifice s'écroulait et je restais là, consterné, incapable de me résigner, incapable de renoncer. Je recommençais. Mais la dernière balle est restée à jamais hors d'atteinte.Jamais, jamais ma main n'est parvenue à la saisir. J'ai essayé toute ma vie. Ce fut seulement aux abords de ma quarantième année, après avoir longuement erré parmi les chefs-d'oeuvre, que peu à peu la vérité se fit en moi, et que je compris que la dernière balle n'existait pas."

Fanny Grangier

Ah Jean-Marc ! merci pour la relecture de ce passage extraordinaire. Je persiste et signe, j'appelle cela le vertigineux espoir. Un gouffre. Ce qu'il faut rajouter pour ceux qui n'auraient pas lu le livre, est que même la vérité connue, il continua de jongler jusqu'à la fin de sa vie.
On peut continuer d'espérer d'atteindre quelque chose qui n'existe pas, c'est ce qui fait notre humanité... En quelque sorte...
Je vais allé voir sur votre blog si vous avez réussi à nous parler de votre femme...

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