Me contacter via // Facebook // en cliquant ici @#F# Malgré le plaisir immense que j'avais à recevoir, chaque jour, les commentaires de mes lecteurs bienveillants, je viens de prendre la décision de couper court à ces échanges qui s'avèrent parfois, malheureusement, intrusifs. Ceux qui souhaitent me contacter doivent désormais passer par Facebook.
Vous avez chez vous un geek ? Dernier Iphone // où l'on se voit dedans avant même de se parler//... Dernier I pad // que même le babe a pris en main direct //... Dernière application // totalement indispensable à la survie de l'espèce //... Dernier widget // que même ton blog du fond du Larzac est totalement en place//... Dernier jeu de développement musculaire sur la Wii // que même tes fesses n'avaient jamais vu ça//... Bref, vous êtes équipées. Nous aussi, merci.
Au détail près que dans ma hutte, vivent également des paléonto-geeks (alias Pitouf) à tendance maniaco compulsive dont la nouvelle lubie est de consommer de manière méthodique de la fouille électro-archéologique. Entendez par là, l'achat irraisonné de "bécanes" (franchement y a pas d'autres mots) qui ont plus de quinze ans (que même la disquette c'est moderne à côté) parce qu'un jour ça vaudra de l'or !!!! en attendant... Moi j'ai du plastique à la maison pour calfeutrer les courants d'air.
Après le temps de l'inspiration, de la création, de l'écriture automatique, vient le temps des explications et des justifications. Pourquoi ? Parce que si mon blog est un lieu intime qui encourage les divagations intimistes, il n'en reste pas moins un espace de création avant tout. Ce week-end trois de mes amis, inquiets, m'ont téléphoné gentiment pour savoir comment j'allais, si la solitude ne me pesait pas trop, s'il ne serait pas temps de déménager, ou d'ouvrir mon coeur. Au début, je n'ai pas compris, puis j'ai fait le lien avec mes derniers posts, quand d'une phrase définitive Cécilia m'a dit : Je sais... J'ai lu ton blog ce matin.
Bien sûr j'ai éclaté de rire et j'étais aussi bien rassurée. Ah ! ça !..... Non !!!!
Mon blog est un espace de conscience fiction. J'essaie de partir de la vraie vie, mais la création l'emporte toujours un peu plus loin dans la fiction. Je rassure également tout le monde je ne suis pas mytho, je ne souhaite pas me faire plaindre non plus, mais l'écriture est un procédé fragile, qui se laisse porté par la douce inspiration du moment, de l'image, de la musique, de la vidéo. Les blogs sont des supports géniaux à la création pour ça. Et j'aime trop les idées pour les laisser filer sur le simple fait qu'elles ne sont pas tout à fait réelles.
Ce qui est très réel en revanche, c'est le mood dans lequel je suis au moment où j'écris. D'ailleurs, comme je change d'humeur rapidement, j'ai parfois le trac et l'envie d'aller effacer la note deux heures après. Par exemple ce matin, je me sens particulièrement mal à l'aise à l'idée d'avoir dévoilé un de mes textes de chansons... Je tourne autour, je me dis que je devrais effacer la note, ou juste le texte... Puis, je me dis que ce blog finalement me ressemble quand même beaucoup. Dans son ouverture, dans sa prise de risques. Et qu'il ressemble aussi beaucoup à la vie car il n'y a pas deux jours qui se ressemblent.
Vous pouvez avoir la lecture légère et continuer de me réjouir de vos commentaires intimes.
Je suis heureuse. Très heureuse et très inspirée.... Je vous envoie de beaux baisers du matin filmés par mon fils.
C'est qui ce mec ? Hep les filles vous avez vu, y a un homme dans le blog de Fanny aujourd'hui... Et c'est pas son fils...Tu penses que c'est son nouveau gars ? Il est pas mal... Il ressemble un peu à Johnny Depp non ? Non... On dirait bien qu'il y a un truc entre eux là... Non ? ça se regarde, ça reste pas en place, ça se touche le cheveu, ça remonte la lunette. Y a quelque chose c'est certain.
Sorry girls, c'était juste une petite pinsée de testostérone pour rééquilibrer le taux d'hormones femelles qui traînent sur ce blog. Histoire de voir si la théorie Feng shui que je viens de lire fonctionne... Normalement d'ici 10 jours les effets se feront voir. Je vous tiens au courant. If you don't try you'll never know !
Et mon cobbaye c'est Adrian, le photographe New Yorkais avec qui j'avais fait plein de vidéo amusantes pendant le salon Playtime. Just souvenirs.
Je viens de lire deux articles très inspirants de Cachemire et soie. Son univers poétique me touche, et ce matin me bouleverse particulièrement. Je me permets d'en extraire les premières lignes pour vous donner envie de la découvrir. "On passe notre vie à courir. Vers ces rêves qu’on s’est juré de réaliser un jour et nos petits espoirs plus immédiats. Tant pis si tout cela ne va pas dans le même sens. Pour corser les choses, on passe notre temps à se mettre dans les pattes de nouveaux défis. Le plaisir, il paraît, de se sentir vivant. On a beau jurer le contraire : tous les œufs sont dans le même panier, maintenus dans un équilibre précaire. Et l’on sait qu’il faudra bien en casser un ou deux pour espérer amener tous les autres à bon port. Mais d’ailleurs, c’est où exactement Bon Port?..."
Depuis deux jours (ça me fait toujours ça en période de bilan comptable), je navigue en pleine tempête. Mes jours sont des luttes et mes nuits sont sans répis. Je dois, telle l'accusée sur sa chaise, répondre aux assauts de questions existentielles et stratégiques qui me traversent. Je cours. Je cherche. Je calcule, comme si derrière les chiffres il y aurait des réponses pragmatiques, des vérités indiscutables enfin, pour faire taire ces interrogations.
Les épuisants "pourquoi". Les navrants "parce que".
Je me demande comment je peux avoir un jour le recul nécessaire et le lendemain l'aveuglant brouillard. Un jour la foi, le lendemain le doute. Moi contre moi, suis-je à jamais mon adversaire ?
Et même si c'est pas vrai, même si je mens, si les mots sont usés, légers comme du vent, je te promets un moment...Les textes de chansons à ma rescousse, comme des prières, des promesses de l'au-delà, comme au bon vieux temps des berceuses de ma grand-mère..."On ne peut voir la lumière sans l'ombre ma chérie... On ne peut percevoir le silence sans le bruit ma chérie..."
Allé, je vous ressors un texte que j'ai écrit il y a bientôt trois ans. J'aimerai bien que quelqu'un le mette en musique pour qu'il se décolle de moi définitivement. Et vivement que je vous sorte mes textes drôles sur les moustiques...
Oups.... Texte auto censuré le lundi matin... C'est comme ça, fallait venir le lire ce week-end ;-))
Avant de commencer à expliquer la théorie de Masaru Emoto, je tiens juste à rappeller que notre corps adulte est composé de 70% d'eau, et que la planète Terre est elle aussi couverte à 70% d'eau. Notre alimentation quotidienne contient à peu près ce même pourcentage.
Maintenant, que penser si je vous dis que l'eau serait sensible aux émotions, aux bonnes et mauvaises énergies, et qu'elle change de visages et donc d'influences selon qu'elle soit soumise aux unes ou aux autres.... ???
La méthode de Masaru Emoto est de faire geler l'eau et de photographier ses cristaux pour observer son "visage". Selon qu'elle ait été préalablement soumise à du positif (une etiquette avec : Je t'aime) ou du négatif (une etiquette avec : Je te déteste), les images des visages sont très différentes. Comme avec la musique, un mot "négatif" entraîne une cristallisation dysharmonieuse, alors que "merci" ou "Amour", quelle que soit la langue, forment de magnifiques images !
Je ne vais pas entrer dans le détail, car vous imaginez bien que quelle que soit la source trouvée sur internet à ce sujet, la polémique ne tarde pas à enflammer les commentaires comme sur l'article de Bioeco.org. J'ai aussi lu l'interview de Masaru Emoto dans graal.org(Wouai je sais, j'ai des sacrés lectures...) et j'avoue qu'il fait un peu peur le gars. Mais je passe outre les impressions, les commentaires et la polémique car J'AIME CETTE THEORIE. Je trouve ça tellement beau et poétique que j'ai du coup envie de coller des mots d'amour partout sur mes bouteilles d'eau.
Au pire, ça ne marchera pas sur l'eau, mais au mieux ça influera sur la bonne humeur de cette maison. C'est l'essentiel ! En fait, si je reproche un truc aux scientifiques, c'est qu'à vouloir disséquer la vérité, ils en oublient l'essentiel : Ce qui aide à mieux vivre !!!
En tout cas nous tentons l'expérience à la maison, et je peux d'ores et déjà vous dire que nous lui avons trouvé un goût d'eau miraculeuse.
Depuis deux semaines, une pigeonne a tapé l'incruste sur notre balcon. Elle passe ses journées à couver ses deux oeufs. Elle est en stress total, dès que l'on s'approche de la fenêtre, elle sursaute comme si on la pillonnait de bombes. Alors pour qu'elle puisse couver en paix nous avons depuis tiré le rideau et travaillons dans une semi obscurité...
Il ne faut surtout pas toucher les oeufs quand elle s'absente, sinon à son retour elle ne reconnaîtra pas leur odeur et les détruira d'un coup de bec... On a déjà eu affaire avec ce genre de fait divers atroce, Swann ne s'en était pas remis. Alors on la protège, on la couve nous aussi de notre esprit bienveillant.
J'ai un peu de la peine pour elle, car elle quand même bien seule dans son pot de fleurs. Pendant qu'elle couve, ça roucoule sauvagement au sixième étage. C'en est presque indécent ces roucoulements non stop. On a hâte de voir les petites têtes chauves percer la coquille et les entendre piailler... Histoire que le bruit du bonheur indécent redescende au 4ème étage where I belong.
J'ai eu un petit coup de déprime ce week-end, mais je vous rassure, j'ai trouvé le moyen d'inverser le cours du sad sad sad pour en faire du youpi happy bibi. Je me suis levée de mon marasme comme un seul homme et j'ai entrepris toute seule de déménager tous les meubles de la chambre. Un Titan !
Ici vous pouvez voir à quoi ressemble la vraie vie à Paris. Et oui, on n'a pas tous des lofts ou des ateliers d'artistes. C'est navrant, je suis assez d'accord avec vous. Il n'y a pas que des portraits de familles comblées, mais il y a aussi des mamans qui partagent leur chambre avec leur fils. (Pourtant, je l'ai eu mon portrait de famille comblée... Un jour je vous montrerai l'article qu'il y avait eu dans ISA sur notre magnifique couple et appartement.... Une autre vie déjà... No regrets.)
En attendant, voici donc mon nid, et le nid de Swann, entièrement remodelé depuis samedi. J'ai mon espace, il a le sien et nous y partageons de beaux rêves. Qui d'autre partage sa chambre avec son ou ses enfants ? Tenez-moi informée si un jour vous montrez un bout de votre chambre sur votre blog... Que l'on voit les ravages d'Ikéa dans les familles françaises ;-)) Aaaaah ! Malm et Expedit quand tu nous tiens !!!
La découverte de l'artiste John Stezaker me plonge dans de profondes réflexions. Je regarde ces visages dédoublés et je repense à ce que les anglais disent dans un de leur proverbe : "Quand un homme et une femme se marient, ils ne font plus qu'un. La première difficulté et de décider lequel"... PFfffff....
Avant hier, j'ai interviewé Stéphanie Allenou qui vient de sortir le livre "mère épuisée" basé sur son expérience personnelle. Elle me racontait comment petit à petit elle s'était littéralement laissée "bouffée" pour finalement complétement perdre son identité... PFfffff....
J'ai repris contact depuis peu avec un ami que je n'ai pas vu depuis 10 ans. On ne se voit pas, on se parle par mail. J'aime bien l'idée qu'il me connaisse, et qu'en même temps, il n'ai pas la moindre idée du chemin que j'ai parcourru depuis. A un moment de la conversation épistolaire, je comprends, saisie d'effroi, qu'il a googlé mon nom et a découvert blogs, photos et sans vidéos de moi. Et pourtant je ne suis pas ça non plus. Pas que ça. Je repense aux itv vidéos qu'il a du voir et je me sens dépossédée... PFfffff....
Depuis une semaine, un pigeon, enfin une pigeonne, a élu domicile sur mon balcon pour venir pondre deux oeufs, deux trésors qu'elle couve toute la journée. Elle est seule toute la journée, dans son bac à fleurs, complètement stressée à l'idée qu quelqu'un s'approche de la fenêtre. J'ai doucement tiré le rideau pour la protéger de nos va et viens dans la pièce. mais quand je l'observe de l'autre fenêtre, elle me fait de la peine. On entend roucouler toute la journée au dernier étage, tandis qu'elle reste à ses responsabilités. PFfffff....
Un monde idéal serait un monde où les énergies circulent. Or plus je donne, et plus on m'en demande. Hier j'ai passé la matinée à faire des photos, des vidéos et interview pour une amie. La seule chose que j'avais demandé c'était de pouvoir faire moi aussi une petite vidéo. Au final, une fois que j'avais donné mon temps, mon énergie, je n'avais plus l'autorisation d'exploiter ma propre vidéo. Et la jeune femme qui m'avait demandé de lui offrir un Mood kit vanille me demandait de revenir pour lui changer la couleur... PFfffff....
Pendant le temps de ces épiphénomènes de vrais drames se trament. Je n'ose plus allumer la radio, PFfffff....
C'est la petite complainte du week-end. La question qui demeure maintenant c'est comment transformer le négatif en positif et repartir de plus belle en faisant un petit ménage de printemps nécessaire. Et vous c'est quoi votre recette du ménage de printemps. Par quoi faut-il attaquer ? J'ai la bonne onde à zéro, NEED HELP !!!
J'ai découvert John Stezaker sur le merveilleux blog d'inspiration de Flora Douville
Faut-il donner des vitamines aux enfants ? Non ! La question selon moi, la plus évidente serait davantage, faut-il donner des enfants aux vitamines ? et là oui !!!! et j'en veux direct !!! Donnez-moi de l'extrait de kidding, du jus de children, un shoot de gosse.... and feel great.
Pour l'anniversaire de Swann samedi, j'avais créé une télé de l'espace, sorte de fusée en carton et aluminium pour faire des portraits de chacun de ses petits camarades. LES ESPACIERS 2011 ! Un succès. Le drame c'est après chaque anniversaire, je n'arrive pas à me résoudre à jeter bateau de pirates, théâtre de marionnettes et fusée que j'entasse alors à la cave au cas où... Je ne sais pas...
Passez une bonne semaine à laisser s'exprimer l'enfant qui est en vous !
Non je ne suis pas revenue One Million dollar girl from New York, mais je suis revenue One million Dollar girl back home to my baby. Aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon fils, autant dire un jour glorieux. 7 ans ! Magic seven ! Je sais que les mères qui lisent ce blog savent exactement de quoi je parle. 7 ans que je suis mère, c'est mieux que mon propre anniversaire. Ce matin, il me demandait de lui raconter les contractions, le taxi qui nous menait à la maternité, la salle d'accouchement, comment son père tenait ma main, quelle position il avait... En fait, il voulait que je lui montre à quel point il était tout recroquevillé, alors il se mettait en boule sur mon lit et faisait ses petits doigts crochus. Phase de régression ? Phase de narration ? Phase de construction ? Comment savoir ce qui se passe dans sa tête ?
Je l'ai accompagné à l'école avec les gâteaux au chocolat et décoration de Smarties de circonstance. Je lui ai chanté joyeux anniversaire dans la rue. Il avait un peu honte, mais quelque part, c'est exactement ce qu'il attendait de moi : la joie de sa mère ! la fierté de sa mère ! le soutien envahissant, mais jamais décevant de sa mère. Pipou était là aussi. DJ pipou avec le Happy birthday branché sur l'ordi dès 7h30 du matin. Les textos des amis, de la famille. Il avançait vers la porte de l'école suivi par sa fanfare d'amour... Lui, chef d'orchestre d'un groupe de rock !
Les images du Tsunami au Japon ce matin me rappellent à quel point nous devons tous apprendre à saisir et aussi fabriquer ces moments de joie et distribuer l'amour par brassée. Etre là. Etre là. Etre là.
Don't stop me now ! Cause I'm having such a good time with the ones I loved. Photo Valérie Dray
Dernier épisode de la saison 1 !!!! De notre côté de l'atlantique la vie est souvent "amazing ! Superb ! Fantastic !" mais ici, East cost, sachez que tout est "phenomenal". J'ai coutume de penser que notre vocabulaire détermine notre façon de penser, c'est dire s'ils ont les clés en mains pour voir la vie en grand.
Les deux derniers jours de salon sont un peu moins excitants que le premier. Moins de monde, pas de stars. Je me raccroche à quelques journalistes locaux qui s'intéressent beaucoup au Mood kit. Je sens qu'il va falloir que je communique beaucoup pour que les gens comprennent ce que je fait. Il va vraiment falloir que je guette les magazines people americains. Il suffirait d'une bonne photo de Jessica Alba en Mood kit pour accélérer le processus...
Je me sens des ailes pousser. Des ailes métaphoriques qui me permettront de sublimer cette expérience pour n'en retenir que le plus constructif. J'ai envie de créer ! J'attrape le photographe du salon et ensemble nous réalisons des petites vidéos jusqu'à plus d'heures. L'amusement est au coeur de mes préoccupations. Je reconnecte des sensations de petite fille. Je voudrais avoir une robe jupon pour la faire tourner, tourner, tourner, tourner. C'est exactement ça, j'ai la tête qui tourne, une sorte de griserie dont j'avais oublié le goût et qui redevient soudainement familière.
J'apprends que l'acheteuse de Giggle est passée au salon et qu'elle n'est pas venue sur mon stand. Je suis déçue, l'ivresse s'estompe un peu, mais je n'ai pas dis mon dernier mot. Ce soir j'irai à la boutique et laisserez un Mood kit à son attention. Elle ne va pas s'en tirer comme ça. Je change de tactique : J'entame la méthode frontale ! La française ! j'ai envie de l'appeller la Gérard Depardieu ! La coup de boule balayette !!!!
Je me suis fait plein de nouvelles copines, Angèle, Camille, Valérie, Mélanie, Lydia. Demain je ferai le portrait de Janet pour le magazine EGG de juin. J'ai aussi rendez-vous à Brooklyn avec une journaliste qui veut m'interviewer pour le mood kit.
C'est la fin du salon. Déjà l'heure du rempacketage. La créatrice de mode redevient la petite ouvrière, débarasse son stand, porte les paquets comme une bourrique surchargée. Sur le chemin du retour à l'hôtel, les boutiques ferment et ce n'est plus le moment de faire du shopping. Les rues désertes dans lesquelles je chantais le matin sont maintenant envahies par la foule. Je disparais dans la masse, plus personne ne remarque ma petite robe rouge et mes sacs sont lourds...
Il est 20h00. Je retrouve mon amie Florence qui est à New York elle aussi pour un salon de cosmétique et nous décidons de sortir rejoindre des amies dans le quartier de Lower east side. Je la convainc de faire le chemin à pied, il fait un peu frisquet, mais je veux dévorer New York. Au bout d'une heure à chercher ce maudit restaurant, nous décidons de rebrousser chemin. Devant nous, deux hommes très élégants entrent dans un immeuble. On s'approche, on ne voit pas grand chose, on entre et on découvre un lieu incroyable. Un immense bar à l'architecture industrielle, bondé de monde, que des beautiful peoples dans nos âges. Je commande nos boissons, la serveuse me prépare un cocktail complètement dingue puis s'en va... Au bout d'un quart d'heure, je réalise que c'est un open bar... Une photographe nous mitraille sous toutes les coutures. Là, un serveur nous apporte des mini bouchées d'une cuisine contemporaine japonaise ! Ok nous nous sommes officiellement incrustées dans une soirée privée de Ouf !!! Après enquête c'était une Charity party en faveur de ceux qui ont subit le tremblement de terre en Nouvelle Zélande... D'ou les rich beautiful people everywhere !!!! Génial, j'aurai vraiment vécu New York jusqu'au bout de la nuit.
I feel great ! I feel phenomenal !!!
New York a rempli mon bol de tous les possibles. Même vous, vous avez cru un instant que j'étais vraiment avec Jude Law. Pendant quelques secondes c'était possible. Vous m'avez donné ce crédit. Merci, c'était une petite bouchée délicieuse. Apportez moi le repas, ces amuses bouches m'ont mis en appétit !!!!
(j'écris sur le blog avec un décalage de 3 jours...) Aujourd'hui commence le salon Playtime New York ! Nouvelle expérience, nouvelle énergie, nouveau moi ! ... Encore...
Je me suis installée au Mercer Kitchen pour prendre mon petit déjeuner. J'aime beaucoup cet endroit, chic, calme, haut de plafond. Même la musique jazzy ne me dérange pas. Ici les hommes sont beaux, élégants et prennent leur café seuls, que de bonnes raisons pour ne pas prendre le petit déj dans ma chambre d'hôtel. J'ai mis mon Mood kit rouge et une petite roble en mousseline rouge que j'ai acheté hier soir sur Prince street pour me donner du courage.
Je me sens bien. Irrésistiblement parisienne. Irrésistiblement française.
J'ai envie de sourire à tout le monde. Comme un cadeau. Je me sens aujourd'hui comme un cadeau... Je ris de moi, mais pourtant l'image est très claire dans mon esprit.
J'ai mon aura avec moi... fragile, capricieuse, elle peut repartir d'un coup. Je le sais. Mais pour l'instant elle est là. Puissante. Attention à ceux qui croisent mon regard ce matin.... I've got the power !
En face de moi, une fille qui fait aussi le Playtime prend son petit déjeuner en travaillant sur son portable. Je la prend en photo. Plus tard je lui demanderais son mail et je lui enverrai ce petit souvenir... Cadeau...
Cette nuit j'ai rêvé que je sortais avec Jude Law... Plus précisémment, j'ai rêvé que j'emménageais avec Jude Law. Nous invitions nos amis, Marion Cotillard et Guillaume Canet à dîner à la maison et je proposais à Guillaume de réaliser la publicité du Mood kit avec Marion qui est enceinte. Je m'étonne de voir que même dans mes rêves je trouve toujours des solutions pragmatiques à mes problèmes.
Je fais avec ma nature. Il y a toujours une certaine cohérence dans mes incohérences... J'espère que mon fils héritera de moi pour ça. En fait j'en suis sûre. Swann aussi est un "faiseur". Il applique toujours ses idées et ça me rend fière, mais surtout confiante, car je sais que ce sera souvent une force pour lui dans sa vie.
Rassurez-vous je n'ai pas choppé le melon de l'autre côté de l'atlantique, mais en ce moment je suis pleine de rêves et je me sentais capable de les partager avec vous.
Le salon ouvre ses portes et la première commande tombe presque immédiatement. Une boutique canadienne. puis une autre, et encore une autre. aujourd'hui c'est facile. C'est peut-être grâce au Mood kit rouge... C'est peut-être grâce à Jude... Une jolie fille arrive sur mon stand. Elle est enceinte. Elle ressemble à Jessica Alba.... Je lui explique le Mood kit, elle adore, elle en veut un tout de suite "the golden one". Puis elle me raconte son projet d'ouvrir des boutiques de maternité partout aux Etats-Unis et de profiter de sa célébrité pour oser des choses innovantes comme le Mood kit. Son mari me parle de son agent. Je comprend que c'est Jessica Alba !!!! Elle achète un Mood kit et prend un exemplaire du magazine Egg. Magic day ! (demain la suite)
J’appréhende toujours un peu le contact avec New York. Cette ville bénéficie d’un tel tapage marketing que je m’attends toujours à être propulsée dans une sorte de quatrième dimension fantasmagorique. un tsunami d’énergie dans lequel je ne serai qu’une simple fourmi, ou plancton avalé par la première sardine. Ça me fait ça à chaque fois, et à chaque fois le 2ème effet Kiss cool ne se fait pas attendre.
Bein alors ! That’s all you got ?
Je suis tellement surexcitée, qu’en arrivant... je les trouve mous...
Toutes les caricatures me sautent aux yeux et il me faut un temps d’adaptation pour dépasser cet état d’exaspération. Pourtant, et c’est là sa force, New York n’est jamais décevant. Une fois passé le temps d’immersion me permettant de me détendre, je prends alors un véritable plaisir à l’observation. New York se dévore des yeux comme un énorme gâteau. Il faut lever la tête encore et encore. Le moindre café a une hauteur sous plafond de 5 mètres. Inconsciemment, je pense que ça aide les entrepreneurs à se mettre la barre toujours plus haut. Sans doute ceux qui manquent de confiance en eux se sentent-ils, au contraire, écrasés. L’architecture de cette ville nous parle en permanence. « Tu veux être dans le bureau en haut de la tour ? Ou tu veux vendre des hot dogs à l’entrée de l’immeuble ?" Toutes les options sont là. Je ne pense pas que l’on puisse éviter ce dialogue intérieur ici. Les inégalités sont trop flagrantes. Sur le même trottoir, Jamal vend des photos à l’étalage, et Chanel étale sa luxure.
Je m’arrête devant les vitrines des petites boutiques, certaines sont en demi sous-sol. J’entends qu’elle me disent : « C’est ok de commencer ici, en bas... » Je repense à un article que j’avais lu sur Paul Smith où il racontait que sa première boutique était si petite, presque un couloir, qu’il l’avait peinte en vert fluo pour qu’on ne la rate pas.
J’ai à peine le temps d’atterrir et de déposer mes affaires à l’hôtel que je dois déjà repartir pour mon premier rendez-vous de présentation du Mood kit. La jeune femme m’accueille dans son show room. L’endroit n’a aucun charme, les vêtements des différents créateurs pendent sur des tringles. On dirait un lieu de stockage, certainement pas un lieu présentant des univers créatifs. Elle sait que je suis française et que de toute évidence je ne maîtrise pas totalement sa langue mais elle déballe ses phrases à l’allure d’un cheval cravaché. Hue ! hue ! n’avale pas tes mots je n’y comprends rien.... Elle ne s’adaptera jamais pendant notre conversation. Elle adore le Mood kit et enchaîne les compliments comme on enfile les perles d’un long collier, puis quand j’annonce le prix elle m’envoie un cordial et définitif « No thanks, I don’t want to loose your time » qui est la politesse la plus grossière que je n’ai jamais entendue. Je suis repartie un peu mal à l’aise, en ayant honte pour elle en fait... Immergée dans le bain du business américain d’un seul coup ! Tant mieux ça me prépare pour mon salon.... En sortant de l'immeuble, je me dis "Courage Fanny, ne te laisse pas impressionner par cette fille". Je lève les yeux et là je vois ça : Dieu donne !!! (demain la suite)