A nos enfants - le blog des bonnes ondes

De quelle humeur êtes-vous?

Rrroooh si je vous dis que Karl Lagerfeld a copié sur moi vous ne me croirez pas... Et vous aurez sans doute raison... Et pourtant? Qui a inventé le Mood Kit? Le vêtement qui vous permet de vous habiller selon vos humeurs??? hein??? C'est bibi. Bon et bien Karl vient d'annoncer le lancement de "Kapsule", le parfum en kit qui vous permet de vous parfumer selon votre humeur... C'est pas beau ça? Trois jus pour une garde-robe multiple. J'adore cette idée! Je trouve ça complètement adapté à nos vies actuelles. J'achète tout de suite!
Passons une bonne journée à changer d'humeur. C'est l'un de nos derniers espace de liberté d'expression.

Ma aah aah Viiiiie....

Tu t'es vu quand t'as photoshopé?
Merci à Valérie pour la découverte du site génial yearbookyourself.com

Démonstration....
C'est un album, il faut cliquer en bas à droite de l'image. Have fun & do it yourself. Quand je pense à tout ce à quoi j'ai échappé...

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Passons une bonne journée de lundi à flinguer sa semaine en passant trois heures sur ce site truculent.

Une dernière bouchée...

Faut-il s'y résoudre? La rentrée pointe son nez, et déjà, à J-7, le périf est bouché, le ciel à enfilé son manteau de grisaille, et sur mon bureau s'empilent les To do list, Wish list, et autres rétro-plannings qui effacent chaque jour, un peu plus, les traces de mes pas sur la plage.
Mais quel été! je pense qu'il fera parti de mon top five des étés inoubliables. Bordeaux, Cap Ferret, Anvers, Bruxelles, Dusseldorf, Auriac. Que de kilomètres parcourus, que d'aventures, et que de créations. Une centaine de photos, 14 chansons, 2 kits Oef, 1 nouveau concept de charcutier traiteur révolutionnaire, et un millier de câlins après, me voici à la porte du bureau avec le sentiment du devoir accompli : Oui j'en ai bien profité! Et tandis que les airs de légèreté et de frivolité s'évaporent sous mes yeux, le centre de gravité terrestre m'aspire inexorablement à mon ordi.

Passons une bonne journée à déguster ces dernières bouchées d'été.

Quand un enfant vous offre un cadeau, sachez y voir un trésor

Attention sacrilège!!! Je vais faire quelque chose que je ne fais jamais... Je vais copier/coller une histoire lue sur un autre blog que j'adore, celui de Jean-Marc Bellot. Mais voilà, j'y retourne souvent pour relire la même histoire, magnifique, et j'ai décidé de vous la quoter littéralement, sans complexe. Juste avant, je glisse une photo de mon fils, prise par Valérie Dray, pour vous faire partager cette histoire telle que je me la suis représentée avec Swann dans le rôle de l'enfant du Neguev. 

" Dans le désert du Neguev, au sommet d'une dune battue par les vents et éreintée par la sécheresse, il y a un enfant qui parle à une rose de Jéricho. La fleur est rabougrie et tend vers l'enfant ses doigts de sorcière desséchés comme une mamelle de femme prématurément vieillie à force d'avoir donné la vie et trop offert le sein. L'enfant sonde la rose et lui demande : " S'il était en mon pouvoir de faire crever le ciel, de l'égoutter, de l'essorer pour que l'eau vienne se déverser sur toi, que ferais-tu de ce présent ?" La fleur répondit : " Je me ferais plus haute et plus grande pour être vue de plus loin ; je deviendrai ainsi un repère pour les voyageurs égarés. " Cette réponse ne plut pas à l’enfant. Il s'en alla.

Le lendemain, l'enfant revint au même endroit, retrouva la rose de Jéricho, se pencha vers elle délicatement et lui posa la même question. Cette fois, la fleur répondit : " Je ferai éclore une fleur brillante et colorée, si éclatante qu'elle serait visible aussi la nuit. Ainsi, je pourrai guider les méharées qui traversent la région quand, à la nuit à peine tombée, la température devient supportable aux hommes ". L'enfant grimaça de dépit et s'en alla à nouveau.

Quelques jours s'écoulèrent. La rose se ratatinait de tristesse de ne pas avoir eu l'heur de plaire à l'enfant. Elle se demandait si elle aurait à nouveau le loisir de le revoir. Après tout, dans le désert les occasions de rencontrer des gens sont rares. Et puis, quand on est une fleur, il est rare qu'un humain - si petit soit-il - s'intéresse à soi. Pourtant quand l'enfant revint finalement, la fleur ne voulut pas montrer combien il lui avait manqué. Elle affecta la plus grande indifférence.

L'enfant, lui reposa la même question. Mais cette fois, la rose de Jéricho feignit l'exaspération et lui répondit : "Tu m'énerves avec cette question idiote. Tu n'es qu'un gamin... Et quand bien même tu serais un homme... Personne ne sait faire tomber la pluie dans ce maudit pays où seuls pullulent les scorpions et les enfants débiles. Pourtant, je vais te dire une chose. Si par le plus grand des hasards, de l'eau venait à s'écouler en abondance sur ma tige, je m'abandonnerais au plaisir d'être baignée, j'exhalerais un parfum capiteux pour moi toute seule, je jouirais de me sentir belle et désirable. Et tant pis s'il n'y a personne pour en profiter ; je saurai me suffire à moi-même. "

La réponse plut à l'enfant. Il détacha la gourde de sa ceinture et en déversa le contenu sur la rose de Jéricho. L'espace d'un instant, l'eau épousa la fleur. Puis, l'enfant rappela à la fleur son engagement. Cette dernière dégagea alors un merveilleux parfum. Et son bonheur était si visible que le vent venait parfois voler un peu de son odeur délicieuse, pour la conduire aux narines des voyageurs.

C’est ainsi qu’à cause d’un petit enfant curieux et des facéties du vent, la dune fut baptisée d’un nom arabe signifiant indifféremment "la délicate fragrance" ou "le nard de l'erg". Et lorsque les voyageurs s'approchent de la dune, leurs narines de dilatent, ils ferment les yeux, ils se délectent d'un parfum étrange qui leur évoque le corps nu des femmes et la douceur d'une étreinte. Un sourire délicieux se dessine alors sur leurs lèvres.

Plus tard, quand ils se reposeront à la nuit tombée dans les caravansérails des cités marchandes, ils raconteront à qui veut bien les écouter l’histoire de ce petit enfant du désert qui connaissait si bien la valeur d’un cadeau et le moment de le donner."

I'm a lonesome cowboy

Je sais qu'il y a plein de gens qui ADORENT être seuls, profiter de ces moments d'isolement pour se reposer, réfléchir, et je ne sais quoi d'autre de si fantastique... Moi non. Je zone, je tourne en rond comme un lion en cage, je multiplie les kilomètres parcourus, je travaille trois fois plus. Bref, je trouve ça pénible ET épuisant.
Hier soir, en rentrant de mon périple Belge, il y avait une belle lumière à la maison, j'ai attrapé mon appareil photo et.... et bein j'ai cherché ce que j'allais bien pouvoir photographier... Les fleurs... Les poules... les arbres... Super, je ne suis pas très inspirée par la végétation...
Quand soudain, je me suis approchée de la marre et ou j'ai pris cette photo. C'est ce qui représente le plus mon état d'esprit en ce moment... Ouh ouh!!! Y a quelqu'un?

Waiting for Louise

J'ai commencé depuis samedi dernier un trip "moi et ma voiture on va plus loin". Sous l'honorable prétexte d'une tournée commerciale en Belgique, Allemagne et Pays-bas, je me fais, en fait, un road movie genre "Thelma sans Louise". C'est pareil... mais c'est pas pareil. J'avance sur la route, c'est pareil, mais c'est pas pareil.

J'ouvre en grand ma fenêtre, je regarde le paysage, je cherche Jack Kerouac, Sean Penn mais je ne vois que des stations essences. 

Aujourd'hui, j'ai fait 400 kilomètres pour aller à un salon à Dusseldorf, une de ces journée où l'on chante dans sa voiture : "I hate my job oh oh oh I hate my job". Demain est un autre jour, et une autre route, alors je souris de nouveau, et je change de chanson, I know it will be ok. "Neopolitan Dreams", Lisa Mitchell.

Montez le son

Et comme les kékés de l'été, debout sur les tables, les bras en l'air et on danse.
J'adore les KEEDZ, ce morceau "stand on the world" sort le 8 août.
Passons une bonne journée à trémousser tout ce qui est trémoussable.

Keedz - Stand on the word
envoyé par Keedz-Officiel

Vertigineux espoir

Je suis en vacances! Je vide mon esprit, je vide mon énergie laborieuse, je vide mes problèmes, je vide mon quotidien. Je n'habite plus chez moi, je n'ai plus mes repères habituels, et tout d'un coup ma vie m'apparaît sous une autre lumière. Je me vois d'en haut, comme si je survolais mes derniers chapitres rapidement sans leur trouver une aspérité qui me donnerait envie de relire quelques pages. Non, ces derniers mois ont été utiles - utilitaires même - mais peu mémorables. J'ai fait ce que j'ai eu à faire, agissant heure par heure, minute par minute, comme une fourmi méthodique.

Mais les vacances ont ceci d'extraordinaire, plus elles vous vident de votre quotidien, et plus votre vie se remplie de nouveaux projets, de nouveaux fantasmes, de nouveaux rêves de soi. Il était temps que je me fasse un peu plus rêver. Que je redevienne désirable, que j'écrive enfin ces nouveaux chapitres fantasques que j'aime lire et relire. Je n'y suis pas encore, mais je sens que l'inspiration me revient comme une promesse secrète entre moi et moi. Je sens que le goût de la croisade et de l'héroïsme me reprend, je sens mon espoir naïf se réveiller, je sens que mon sens de la création revient caresser les pages blanches comme une petite brise rafraîchissante. Mmmm, comme je suis heureuse. Comme la paix des âmes est le moment le plus doux d'une vie.

Tout me semble plus beau. Je viens de finir un livre de Romain Gary, et je ne sais pas si c'est mon nouveau souffle, mais je crois que c'est le plus beau livre qu'il m'ait été donné de lire jusqu'alors. "La promesse de l'aube". Quelle merveille de livre. J'ai adoré notamment les descriptions de son caractère bien-heureux qu'il définit presque comme un handicap, et dans lesquelles je me retrouve trait pour trait avec une immense reconnaissance.

P. 246 de l'édition folio : " Je vois la vie comme une grande course de relais où chacun de nous, avant de tomber, doit porter plus loin le défi d'être une homme; Je ne reconnais aucun caractère final à nos limitations biologiques, intellectuelles, physiques; mon espoir est à peu près illimité; Je suis à ce point confiant dans l'issue de la lutte que le sang de l'espèce se met parfois à chanter en moi et que le grondement de mon frère l'Océan me semble venir de mes veines; je ressens alors une gaité, une ivresse d'espoir et une certitude de victoire telles, que sur une terre couverte pourtant de boucliers et d'épées fracassées, je me sens encore à l'aube du premier combat. Cela vient sans doute d'une sorte de bêtise ou de naïveté, élémentaire, primaire, mais irrésistible, que je dois tenir de ma mère, dont j'ai pleinement conscience, qui me met hors de moi, mais contre laquelle je ne puis rien, et qui me rend la tâche bien difficile lorsqu'il s'agit de désespérer. Je n'y arrive pour ainsi dire jamais et je suis obligé de faire semblant."

J'ai croisé plusieurs fois dans ma vie des gens qui ne voulaient pas être heureux. Je dois avouer que j'ai même une certaine fascination pour ceux qui savent si bien souffrir, et dont les tourments intellectuels me paraissent immensément riches. Mais je n'en suis pas. Je fais partie de ces "autres", simples d'esprit et bienheureux, tendus comme une flèche vers le bonheur, béats, et indéroutables; sans doute pénibles.

Peut-être écrirai-je moins pendant ces vacances, mais j'essaierai de garder la piste des étoiles, la vibe des bonnes ondes.

Passons du bon temps à espérer, ou à désespérer, selon les dons de sa nature.

Leçon de foi

ça y est, on y est, c'est là, maintenant. Il y avait le monde d'avant et depuis hier soir il y a le nouveau monde. Je parle du monde que l'on veut, et que depuis hier soir on a le droit, le devoir d'y croire. Je me demandais ce qui serait le déclencheur, et ce fut la libération d'une femme, d'une mère, d'Ingrid Bettancourt.
Je vous écris devant mon poste de télé d'où je regarde en boucle les mêmes extraits. Je la regarde s'adresser à nous en français, trouvant des mots simples, généreux, débordant de vie et d'avenir. Je regarde ses enfants, dont toutes les femmes françaises, et sans doute ailleurs aussi, étaient devenues des mères de substitution. Les portant dans nos coeurs comme nos propres enfants. Je pense à sa mère aussi,, qui tous les matins, TOUS LES MATINS, allait enregistrer des messages à l'attention d'Ingrid à la radio.

Je suis stupéfaite d'écouter tout ce qu'elle a nous dire. Elle parle des très longues minutes, transfigurée, portée par ce moment très fort. Elle oublie sa fatigue, elle nous transmet bout après bout tous les éléments qui lui ont permis de tenir.

"Merci à vous tous, à ma douce France, de m'avoir accompagné toutes ces années, de m'avoir pris la main, de ne m'avoir jamais laissé tomber, et d'avoir toujours cru que tous ensemble cela ferait la différence. Je vous porte tous dans mon coeur, je vous remercie de vos prières, du temps, des luttes, de la protection et de l'amour que vous avez donné à mes enfants. Je veux vous dire que je suis là avec vous et je veux à travers vous dire merci au Président Sarkosy... à Jacques Chirac... et à Dominique de Villepin".

Oublié le monde des petites mesquineries, et des coups bas. Pardon à ceux que j'ai pu blesser maladroitement dans ce blog. Je repense à ma note d'hier et j'ai un peu honte. Pardon à Nicolas Sarkozy, puisque c'est "à travers" nous et donc à travers moi aussi qu'elle le remercie. Pardon à Uribe que l'on croyait si passif et qui avait organisé cette opération militaire secrète en ayant infiltré des agents dans les FARCS depuis si longtemps.

Cela faisait plus de 6 ans! Alors je veux redire à quel point il est important d'avoir la foi dans ce monde. Je ne parle pas forcément de foi religieuse, chacun la définira selon ses croyances et sa spiritualité, mais il faut croire au merveilleux car c'est la seule chose qui nous fait avancer dans la bonne direction. Et depuis la libération d'Ingrid Bettancourt, nous avons maintenant le devoir de croire et d'avancer. De changer ce qui doit l'être. De donner, de partager, de communier parce qu'elle nous le rappelle dans ses remerciements : "Merci d'avoir toujours cru que tous ensemble cela ferait la différence."

C'est ici et maintenant.

Passons une bonne journée à libérer l'Ingrid Bettancourt qui est en chacun de nous et essayons dans nos vies d'être aussi grand qu'elle. Les seules choses qui comptent sont l'énergie de vie et d'amour.

Susceptibilités féminine

Parfois vous trouvez qu'on est dur avec vous parce que vous êtes une femme? La société, les gens, les cons... Vous n'aimez pas les blagues misogynes de vos collègues de bureau? ni les blagues sur les blondes parce que vous le valez bien? Vous êtes un brin susceptible quand on commente une de vos malheureuse erreur vestimentaire. Et en même temps, vous êtes la première à scruter les faux pas de celles qui sont sur le devant de la scène... Pauvre Bernadette Chirac... Qu'elle a dû en entendre sur son brushing après l'arrivée de Cécilia... Et Cécilia... Qu'elle a dû en entendre sur son relâchement cellulaire après l'arrivée de Carla...
C’est ce qui a inspiré l'artiste Yazmany Arboleda dans son exposition “L’assassinat d’Hillary Clinton” à New York.
Il a mit en scène les commentaires sexistes, vestimentaires ou physiques utilisés durant la course à la primaire démocrate, il entend ainsi dénoncer toutes les ségrégations qui vivent plus ou moins cachées dans la société et qui explosent au grand jour à l’occasion des élections. Poor Hillary... Nous sommes une société  cruelle. Voilà une bonne piste de travail... pour améliorer le monde de demain.
Je vous laisse découvrir le site de l'exposition theassassinationofhillaryclinton.com. Je pense que la cave a cigares aurait de quoi déchaîner nos chiennes de garde...

Passons une bonne journée à peser nos mots... Parfois ils sont lourds.

En quête d'un monde meilleur

Ma note d'hier a réveillée en moi un souvenir particulier de trésor. Je me suis souvenue que ma grand-mère avait investi, suite à un télé achat très convaincant, dans un détecteur de métaux. Bien sûr, elle n'a jamais rien déterré d'autre que des capsules de sodas, mais elle a nourri pendant longtemps mon imaginaire d'enfant de la légende d'un souterrain sous notre maison de famille, dans lequel était caché un jeu de quilles en or. D'où tenait elle cette histoire? C'était la cadette de huit enfants, sans doute ses frères et soeurs avaient dû le lui faire croire quand elle était petite, et la blague s'était transformée des années après en une quête inlassable déclenchée par une émission de télé achat.
J'ai toujours aimé les contes de fées, les mythes et légendes. Je crois que pour concevoir un avenir meilleur, sans douter d'y arriver, il faut pouvoir poursuivre quelque chose de merveilleux.

Passons une bonne journée à poursuivre des utopies, et ne doutons pas d'y arriver.

Prenez soin de vos trésors

Hier soir, en arrosant mes plantes à l'heure délicieuse de la lumière rosissante, j'ai fait une découverte merveilleuse. J'ai aussitôt appelé mon fils pour qu'il vienne voir le trésor. Là, déposé sur mon nid moelleux de plantes grasses, un oeuf blanc immaculé. Je l'ai même pris entre mes doigts pour vérifier que ce n'était pas un oeuf en plastique tant il semblait irréel au milieu de mes fleurs. Vous rendez-vous compte? parmi tous les balcons parisiens, un oiseau avait élu notre pot ! (C'est un peu comme recevoir la médaille de la ville fleurie)
Bref, j'ai longuement discuté avec mon fils de notre trésor, de sa valeur, et tels des Indiana Jones en herbe, nous avons décidé de devenir les gardiens de l'oeuf sacré. Hier soir, mon fils s'est endormi avec le sentiment d'un lourd fardeau qui pesait sur ses épaules, mais en même temps, un oiseau quelque part dans le ciel l'avait élu pour ça...
Passons une bonne journée à veiller sur ce qui est précieux à nos yeux.

Les choses de la vie

Un ami m'envoya hier un mail bien mystérieux. Juste une phrase. A minuit onze. "Est-ce que les choses sont plus agréables?" J'avoue j'ai bugué... Hein?... Les choses? quelles choses? plus agréables?
Si les “choses” sont mes règles, alors oui c’est moins désagréable en prenant de l’âge.
Si les “choses” sont ma collection de jeans slim, alors non, c’est toujours aussi inconfortable pour l'entre-jambe.
Si les “choses” sont les baisers langoureux alors je crains d’avoir oublié.
Si les “choses” sont les prévisions de mon horoscope quotidien, alors en ce moment j’ai une bonne étoile – paraît-il.
Si les “choses” sont la vente de mes nouveaux kits, alors le salon Playtime s’est mieux passé que prévu.
Si les “choses” sont les nouveaux coussinets push up de mon soutif, je dis VIVE LA TECHNOLOGIE !!!!
Voilà... Je ne sais pas si j’ai répondu à sa question, mais c’est bon d’avoir des amis qui pensent à moi à minuit onze.

Passons une bonne journée à rendre les choses plus agréables.

Les trentenaires - futurs maîtres du monde

Je suis une "cruiser-super breeder", et vous ?
Née en 1974, j'ai reçu une éducation avec valeur et éclatement des valeurs, avec des parents divorcés mais des parents copains. On m'a apprit la liberté et l'esprit d'initiative, puis je me suis retrouvée dans des sociétés dirigées par des tyrans castrateurs vissés à leurs chaises, aimant la jeunesse, méprisant la jeunesse, aimant les femmes, méprisant les femmes. On m'a apprit à aimer ma planète, ma terre, tout en la polluant à mort. On m'a donné le goût du luxe en me retirant mon pouvoir d'achat. On m'a apprit à construire du solide, puis on m'a expliqué qu'il fallait sans cesse être mobile, nomade. On m'a apprit le goût de la communauté, du réseau, de la tribu puis on m'a dit que je ne pouvais compter que sur moi dans la vie. Bref, comme beaucoup de gens de ma génération, on m'a assise sur une chaise pendant qu'on en sciait un barreau. De cette instabilité, de ces désaveux, de ces désillusions, certains d'entre nous ont perdu confiance, et d'autre comme moi ont chopé la foi. Adaptable, prompte au changement, l'anticipant la plupart du temps, je ne crois qu'en ce que je fais concrètement chaque jour pour rendre le monde meilleur.
Mais ce n'est rien de personnel, c'est générationnel....

Une étude réalisée par le groupe de communication auprès de 5208 personnes dans 17 pays* a décortiqué la population des enfants nés entre 1967 et 77. Cette génération «tampon» ou encore «génération Nexus» est bel et bien une génération perdue... Une génération où tout était soit disant écrit mais où l'explosion et la transformation d'une société sage et soignée en diverses communautés libre et libertaire a bouleversé l'éducation de toute une jeunesse... Ces trentenaires atypiques qui ont grandi dans un monde en plein bouleversement ont été témoins et victimes collatérales de la fin de la guerre froide, des divorces en série, de l'explosion des hautes technologies accompagnées de récessions diverses. Une drôle de chronologie étalée sur une quinzaine d'années...
La plus grosse étude jamais entreprise sur cette génération met en exergue 3 catégories représentatives des prochains maîtres du monde. Passage en revue des troupes en présence.
Dans un premier temps les «Cruisers»: C'est une génération qui vit avec son temps. Toujours en mouvement perpétuel, cette catégorie est en pleine réussite et croque, dès qu'elle le peut, la vie à pleines dents! Elle est en adoration devant des icônes humanistes telles que Nelson Mandela et rejette un conformisme aseptisé (Thatcher, le Pape ou McDonalds). Elle est sceptique et méfiante envers certaines industries (Starbucks). Le cercle d'amis est fourni, festif et fait contrepoids à des relations amoureuse plus cosy. Malgré une certaine forme d'épanouissement, les Cruisers sont seulement 34% plus heureux qu'à l'âge de leurs 18 ans...

Les «Nesters» s'opposent à la première catégorie par une envie de stabilisation inspirée du modèle parental. Le groupe d'amis est restreint. Leur habitation ressemble à un petit nid douillet avec une attirance pour le design et la mode. Très peu de remise en question sur un style de vie qui leur sied à merveille. Ils aiment penser qu'ils sont libres de leurs mouvements et de leurs de pensées. Leurs héros: Madonna, Audrey Hepburn, Cameron Diaz et ET.  Ils aiment les marques aspirationnelles, recherchent l'amour mais ce contentent d'être satisfait sans... Ils sont 55% plus heureux qu'à l'âge de leur majorité.

Les «Super-breeders» sont avant tout des parents avec une seule raison de vivre: leurs enfants! Ils sont vigilants sur l'éducation et ne reculeront devant rien pour les protéger contre une forme de pollution sociétale (alimentation industrielle, télévision à outrance, pollution ou pornographie). Ils attendent des marques qu'elles les aident à atteindre des mondes qu'ils souhaitent parfaits et écologiques. Leurs modèles : les couples Brad Pitt/Angelina Jolie ou Johnny Depp/Vanessa Paradis. Ce sont les plus heureux de tous: 67% le sont plus qu'à 18 ans!
"Ces «Super-breeders» sont ceux qui dirigeront demain les entreprises et élèveront la génération future" conclut Kevin Allen, Strategic Planning Leader de Proximity Worldwide. Voila un terme qui défini bien cette génération: "simplement complexe"... (C'est drôle mon nouveau kit, le Dress Kit est "simple et sophistiqué" + "Une simplicié en mouvement à la hauteur de nos vies mouvementées"... Comme quoi la pomme tombe toujours au pied de l'arbre...

Passons une bonne journée à conquérir notre place dans le monde que nous voulons.

Vive la jeunesse

Est-ce que je passe pour une vieille quand je dis ça? Non mais parce que je m'inclus dedans aussi...
Bref, Vive la jeunesse! Je repense à la palme d'or de cette année. C'était quand même fabuleux de voir ces mômes surexcités autour du réalisateur, remportant la coupe du monde! J'étais fière comme leur mère, et croyez moi, ça ne m'avait pas fait cet effet là avec Piala.
Non, la jeunesse a cela d'unique, elle est généreuse, elle partage sa jeunesse avec tous ceux qui l'approchent. Autant vous dire que le week-end dernier je me suis offert un petit bain de jouvence avec ma tribu d'ados en route pour le mariage de ma soeur. J'ai adoré leurs angoisses, leurs théories, leurs questionnements, leurs lâchages, leurs ricanements niais, leurs tentatives, leurs appareils dentaires...

Passons une bonne journée à régresser.

Aujourd'hui votre travail sera récompensé

Ou comment Les journaux gratuits vont définitivement sonner le glas de la presse payante...

Je suis complètement accro à mon horoscope de Direct Matin, ou pas de jaloux, à celui de Métro. Pour une raison très simple : Ils sont dopés à la bonne onde ! Jamais un petit mot de travers, toujours de l'espoir ou de l'encouragement; Ils sont pour la paix des couples et l'émancipation au travail, résultat j'attaque ma journée avec l'élan d'un petit soldat le coeur vaillant.
C'est quand même autre chose que l'horoscope d'Elisabeth Tessier, dans Télé 7 jours, à lire muni d'un mouchoir dans la main gauche et d'un flingue dans la main droite...
Taureau : Vous serez récompensé du travail fourni ces derniers temps.
N'est-ce pas la moindre des choses?
Bon, désolé les amis, il faut que j'aille bosser, je reçois une médaille en fin de journée... Moi...

Passons une bonne journée à sniffer de la bonne onde, heureux et léger tu seras petit scarabée.

Petite séance de Chromothérapie

La vie en rose! pas mal
du jaune soleil pour illuminer cette journée un peu maussade ! Mieux encore
du bleu turquoise pour rêvasser d'une île déserte! Gros kiff
du vert profond pour s'immerger dans une forêt mystérieuse! féérique
Je viens de découvrir un nouveau site ludique et complètement addictif qui s'appelle colorflip. Rafaël Rozendaal, l'artiste à l'origine de ce site, en a tiré toute une série de peintures. On se colle devant son écran coloré et on tourne les pages découvrant des aplats de couleurs extrêmement vifs. Laissez-vous capter par son pouvoir hallucinogène. Vous ne vous envolerez peut-être pas pour Olympie, mais quand vous retournerez à vos moutons, ils seront super flashy.
Mettez de l'art dans votre journée.

Pourquoi tu cours?

La première réponse cohérente et honnête qui me vient est : Pour muscler mes fesses et leur redonner forme humaine. Mais la question est bien plus philosophique que ça et ça fait des années que l'on se la pose, lièvres et tortues inclues.

Ce matin, notre Président se prettait au jeu de l'interview café au lait sur RTL, courant derrière le moindre auditeur de la matinale pour expliquer sa course à l'emploi, au pouvoir d'achat, à la baisse de la TVA sur l'essence... Il courait après le RER A, il courait après l'éducation de nos enfants. J'ai dû avaler mon café sans reprendre mon souffle pour suivre ses idées. Cul sec !
(APARTE : Tiens aviez-vous déjà réfléchit à cette expression "Cul sec", pas très Glam...)

Puis, je suis allée au square faire mes 10 tours de jogging. Comptant chaque tour comme autant de promesse de réussite pour ces grands travaux de terrassement que j'ai entamé il y a deux mois. Courir pour fuir son corps, fuir ses bouts de gras, fuir le relâchement cellulaire... E-PUI-SANT....
Mais j'avoue que ce qui est presque jubilatoire là-dedans, c'est d'emmener mon fils à l'école le matin avec mon leggings ultra technique, mes baskets aérodynamiques et mon coupe vent rose fluo. J'aime bien le regard des autres parents d'élèves qui m'inspire les pensées les plus profondes... Un mélange de "le ridicule ne tue pas" et de "P'tain, comment je les nique tous".

Et oui... Le penseur de Rodin a son charme... mais le Marathonien aussi... Je n'aurai jamais imaginé que j'étais capable de courir tous les matins. JA-MAIS... NE-VER...

Et vous, de quoi serez-vous capable aujourd'hui?
Passons une bonne journée à prendre en main ce qui doit l'être : Fesses, boulot, ligne A du RER, couple, blog...
Pourquoi tu cours?

Ma vie de jeune fille

Samedi soir, avec quelques amies, nous avons enterré la vie de jeune fille de ma petite soeur. Oh rien de bien de fou. Pas de bizutage, ni de gages, pas de Chippendales. Juste une petite soirée fillissime bien régressive.
Comment enterrer toute une vie de jeune fille? Et pourquoi ce rituel d'ailleurs? Pourquoi faudrait-il graver une pierre tombale : "ici gisent mes plus belles années".
Ne vous méprenez pas. Je suis POUR le mariage, POUR la vie à deux, puis à trois, à quatre... Mais avouons-le, les souvenirs de notre folle jeunesse sont ceux qui nous aideront à vieillir sereinement... On en a besoin pour passer les caps de la trentaine, quarantaine, etc.
Bref, tout ça pour dire que nous n'avons rien enterré, et au contraire nous avons immortalisé sa vie de jeune fille par une séance photo des plus kitch. Je vous épargne les clichés Glamourissimo à la Joan Collins, mais sachez qu'elle aura de quoi rouler des mécaniques auprès de ses arrières petits enfants.

Passons une bonne journée à prolonger le plaisir.

Pause Kit Kat

Je travaille dur sur mes nouveaux kits et du coup.... Difficile de mener de front tous les combats pour prendre de la hauteur, donc je lâche du lest. Je ne garde que le strict nécessaire :
Ma tribu
Mes kits

Pour le reste je devrai y voir plus clair dans deux ou trois jours. Merci de votre patience chers lecteurs assidus.
"Alors je prends du recul pour aller de l'avant car prendre du recul c'est prendre de l'élan" (Claude MC Solaar)
Passons une bonne journée à regarder le monde d'un peu plus loin.

Quel monde pour nos enfants ?

Qu'engendrons-nous? Peut-on rire de tout? Oui, sans doute... (?) L'art doit-il parler de tout? Oui, sans doute... (?) Les films, les clips peuvent-ils représenter tout? Oui, sans doute... (?) Mais au-delà de ce rôle sacral de la liberté d'expression, aussi précieux soit-il, nous devons être conscient que NOUS SOMMES RESPONSABLES DE LA VIOLENCE QUE NOUS COMMUNIQUONS, même si c'est de l'art.
Pourquoi cette note dans le blog des bonnes ondes? Parce que je viens de tomber sur le très polémique clip du groupe Justice, réalisé par Romain Gavras. Le clip est dément, très réaliste, super bien réalisé, mais d'une violence telle que j'ai presque envie de saisir ma chaise et de la jeter du sixième étage sur une bagnole. Pourquoi ce sursaut de violence sur moi, petite colombe pacifiste? Parce que tout simplement, la violence appelle la violence. Je n'ose imaginer l'impact d'un tel clip sur des jeunes ados en mal d'expression.
Je ne veux pas ça pour mon fils.
Nous sommes responsables du monde que nous "créons".

Passons une bonne journée à engendrer un monde meilleur pour nos enfants.

Extension du domaine de la lutte

Même chez Druker on se bat maintenant. La révolution sur canapé velour versus Besancenot... Tout ceci me laisse perplexe... Enfin pas plus que ça, vu qu'il faisait beau, et que quand même je n'ai pas regardé Druker depuis les années 80. Mais Dieu qu'il fallait être aveugle et sourd pour passer à côté de l'info. Dès mardi dernier RTL faisait ses choux gras de la rencontre, tous les journaux l'ont repris, c'était l'événement. Non pas Besancenot chef de file de la ligue révolutionnaire, mais Besancenot le petit facteur qui passait chez Druker. Nous quoi... Nous les petits français qui râlons et qui n'avons pas le sou, nous étions invités sur le divan rouge et on nous demandait, un peu comme le faisait Jaques Martin en son temps, alors c'est quoi ta chanson préférée? et Chantal Goya tu la trouves jolie?
Ce dont je me méfie dans tout ça... c'est la banalisation de la colère. Faire passer son message au plus grand nombre, fort bien, mais le passer à la moulinette du dimanche après-midi en demi sieste... BOF...
MD : Comme il est gentil le petit facteur
OB : Ch'uis pas gentil ch'uis en colère!!!
MD : Rrroh regardez le gentil facteur il s'énerve, mais nous on l'aime fort fort fort.

Pfff.... Passons une bonne journée en colère. Il y a des bonnes Vibes dans une colère bien canalisée et bien exprimée... P'tain c'est Sean Penn le Président du Festival et je ne serai pas à Cannes cette année. COLEEEERE !!!!!

Qu'est-ce qui me rend belle?

Par "belle" j'entends "irrésistible", "objet de désir", "bonne à prendre là maintenant tout de suite", "pour la vie" et "j'en reprendrais bien une deuxième assiette"....
Bref, comment devenir une paire de pompes Marc Jacobs ? Comment incarner le Rocher Suchard ? Comment ne faire qu'un avec le dernier IPhone.... Pas facile... Vertigineux même...
Mais la loi du marché est ainsi faite, nous sommes une société de consommation et l'amour est partout, à tous les étages.

Comprenez bien la profondeur de la question soulevée, et faites donc cet exercice très simple : Combien y a-t-il de filles plus belles que moi? plus intelligentes que moi? plus drôles que moi? plus riches que moi? plus jeunes que moi? Bon OK on arrête là, moi non plus je ne suis pas très chiffre... HUM...
Bref, comment convaincre le consommateur que je suis la seule et l'unique ?

Bon bein sortez le chéquier les filles, va falloir investir dans le gourou qui va me faire croire que je suis irrésistible, pour que, forte de ma confiance sans faille, j'aille laver le cerveau de l'homme qui traque. "Tu sais que t'as du bol que je m'intéresse à toi dis?"  Ah whouai j'ai dis "sans faille" la confiance... Donc, bistourie, botox, couleur, UV, lipo, morpho, LOTO, Kant, LOTO, Grand Palais, LOTO, Gad El Maleh, LOTO... Laissez tomber le temps de faire tout ça vous serez trop vieille...

Autre idée, les produits magiques. Avant, on achetait du savon à l'huile d'amande douce, maintenant on achète du Rimmel "créateur d'indécence", du rouge à lèvre "pour oser toutes les tentations", de la crème "envoutante"... Alors aujourd'hui exceptionnellement, et c'est vraiment parce que vous êtes au fond du gouffre suite à mon hit parade calamiteux, je vous offre* le pot de crème des bonnes ondes (Pour être jolies soyons heureuses et rions à gorge déployée) et la boisson des bonnes ondes (Pchittez de plaisir). Rien que d'y penser vous êtes plus belles. FORT NON ?

Passons une bonne journée à être belle.

Je précise que ces deux visuels sont des détournements de publicités existantes : La crème Yes Lov et le Pepsy light

* Ceci est une joke... No woman no cry..

Repos des âmes

Quelques jours de vacances entièrement consacrés à mon fils et à mon repos.
Croyez-moi, on l'a bien mérité.
En attendant, samedi 26 avril à 12h35 vous pouvez regarder "LA MODE LA MODE LA MODE" sur Paris Première (redif le dimanche 27 à 11h00) et acheter VOICI lundi 28 avec la bonne excuse de : Pétard! y a un article sur le Mood Kit. Bonne semaine à tous.

ERRATUM EST

Décide-t-on toujours de son chemin? Je m'interroge beaucoup en ce moment sur ce qui nous meut. De lettre de motivation en motivation de l'être, parfois on se trompe quand même de route. y a-t-il une raison à cela?
Ce matin à 7h00, je prenais mon train pour Troyes, et hop me voilà embarquée dans un train sans escale pour Nancy.
8H40, gare de Nancy, qu'est-ce que je fout là ?
2 heures d'attente pour le trajet retour.
J'avance sur le trottoir côté soleil, comme un zombie pour essayer de trouver quelque part une raison à ma présence ici bas. Attirée par les dorures de la place Stanislas le bienfaisant, je vais m'assoir à la terrasse d'un café, endroit stratégique d'observation et je guette. J'attends... le signe, la preuve tangible, l'explication rationnelle, je veux comprendre. Le jeune patron du café arrive tout sourire, j'engage immédiatement la conversation. Il s'appelle Jean-Sébastien, c'est le premier Nancéien à qui j'adresse la parole et je découvre qu'il est, justement, le taulier de la ville. Il possède pas mal d'affaires, bars, restaurants, baraques à frites et boîtes de nuit. Ce matin, il va signer une brasserie sur le lac de Gérardmer. BON... C'est déjà ça... On échange nos numéros...
Mais comme si cette explication n'était pas tout à fait satisfaisante, je continue mon enquête et j'attaque la lecture de L'Est Républicain. Je dissèque chaque page à la recherche de l'indice. Rubrique faits et méfaits, RAS. Rubrique avis de décès, RAS. Rubrique passage philosophique un message retient mon attention : "La vie est comme tu la prends, mais ne la prend jamais comme on te l'apprend." BON... Rubrique équestre : "Nous hennirons ensemble", BON... Rubrique horoscope : "Des ressources insoupçonnées sont à votre disposition", BON...
Fallait-il que j'aille à Nancy ? Fallait-il que je n'aille pas à Troyes ? Fallait-il chercher une raison ?

Passons une bonne journée à faire des tours. Un petit tour et puis s'en va.

Motivations profondes et motivations vélléitaires

J'étais en train de réfléchir à mon titre quand Annabelle me fit son joli commentaire sur la note précédente. Je reprends donc ses mots et je découpe ma wish list en deux catégories.

Mes motivations profondes :
Être heureuse
Rendre heureux
Sourire
Faire sourire
Transformer
Comprendre
Partager
Profiter
Aimer
Agir
Créer
Voir
Lâcher prise
Croire

Mes motivations vélléitaires :
Courir 10 minutes chaque jour pour essayer de comprendre pourquoi je cours
Rester à 53 Kilos pour garder cette nouvelle silhouette qui me plaît
Trouver des associés pour aller plus loin
Retravailler en Prod pour développer des nouveaux concepts
Travailler avec Alain Chabat pour le plaisir de travailler avec quelqu'un que j'admire
Ecrire un guide de grossesse pour dire tout ce que j'ai à dire sur ce sujet
Animer une émission de radio pour interviewer toutes les femmes qui m'inspirent
M'offrir de la lingerie sexy pour voir ce que ça fait
Faire voyager mon fils pour découvrir le monde en même temps que lui
Lire de la poésie pour mettre du lyrisme dans ma vie
Revoir des vieux amis pour ne rien oublier de mon chemin
Jardiner sur mon balcon pour embellir mon univers
Prendre soin de ma famille pour ne pas passer à côté de l'essentiel

Passons une bonne journée à avancer sur notre chemin

Lettre de Motivation

Avez-vous noté la MAJUSCULE au mot "Motivation"? Toute l'ampleur du mot se déploie dès son intention. Est-ce l'intention qui compte? pour ce qui est de la motivation... oui...en quelque sorte. Motiver sa journée c'est un peu comme allumer le turbo pour démarrer une journée un peu froide.
Je me souviens du bouton "starter" sur la voiture de mon grand père. Il fallait tirer dessus puis, quand la voiture démarrait enfin, le refermer progressivement.
Pas de geste brusque, la motivation est un état fragile, la mécanique des fluides faut pas forcer.
La lettre de Motivation du lundi, c'est un peu la wish list de la semaine. Qu'est-ce qui me ferait vraiment plaisir à MOI? Je m'autorise ce soudain sursaut d'égo car cette semaine je vais fêter mon anniversaire, et plus que toute autre semaine il serait bon que je pense à ce qui me ferait du bien cette semaine, cette saison, cette année.

Passons une bonne journée à lister nos souhaits.

Mouvement de libération des femmes enceintes

Sous cette accroche volontairement provocatrice ne se cachent que des valeurs positives : de l'amour, de l'humour, de la beauté de la joie et du STYLE !

Les femmes enceintes sont prises en otage depuis des années par une vision passéiste de la mode maternité. ADMETTONS-LE ET AGISSONS.

La faute à qui ? Pas aux marques de grossesse qui ont entamé une véritable révolution dans leurs collections. Les marques Véronique Delachaux et Formes se sont offert un véritable lifting avec des modèles qui suivent de très près les dernières tendances. Juliette Swildens, la créatrice de la marque 1 & 1 font 3 met également toute son énergie à tirer ses collections vers une mode féminine en imposant un style qui plaît aux femmes qui ne sont pas enceintes. Et les jeunes pousses de la maternité s'évertuent à proposer des modèles toujours plus innovants, féminins, et qualitatifs. Si vous ne les connaissez pas encore, allez découvrir Oef et son révolutionnaire Mood Kit, En Sainte et sa sculpturale robe dos nu, et Liebe avec ses petites shorts ultra bien coupés.

C'est donc la faute à PAS DE COMMUNICATION SEXY DRÔLE ET DANS L'AIR DU TEMPS. PAS D'IMAGINATION ET PAS DE FUN !!!
La presse généraliste ne veut pas entendre parler de la femme enceinte (pas assez glamour), la presse enfant ne veut pas entendre parler de la femme enceinte (pas dans la ligne éditoriale) et la presse spécialisée fait peu de cas de la mode maternité, accordant quelques brèves par-ci par-là et puis c'est tout.

C'est donc de notre faute à tous. C'est pourquoi, je vous propose de nous rassembler tous et toutes sous l'étendard joyeux du Mouvement de Libération des femmes enceintes, et de faire changer tout ça ENSEMBLE. Créateurs, distributeurs, journalistes, mais aussi femmes enceintes, maris, enfants, belles-mères... Rejoignez-nous en cliquant sur l'onglet "Commentaires" sous la note, entrez vos coordonnées et dites-nous pourquoi vous êtes contents de nous rejoindre.

La première manifestation de libération des femmes enceintes à eu lieu le 17 avril 2008 à la boutique Klok. Cf la note "Récit d'une journée de manif". Nous organiserons bientôt de nouveaux événements et vous tiendrons informés.

Ici, une interview dans le Blog bébé.

Fanny Grangier, Fondatrice du Mouvement de libération du Style. Drôle non?

Aujourd'hui vous allez faire une belle rencontre

Chers lecteurs, je vous écris exactement ce que j'aurais adoré lire ce matin. N'est-ce pas là la quintescence même de la bonne onde, celle qui vibre jusqu'à nous et nous donne le Groove. Rien que de l'écrire me voilà déjà toute en joie. ça ouvre les perspectives, ça titille le potentiel...

Voyons voir, je vais à Troyes aujourd'hui, alors dans le train je vais m'efforcer de discuter avec mon voisin ou ma voisine... Comme c'est excitant!
Ensuite, je pourrais contacter des gens que j'ai perdu de vue depuis longtemps, ou en contacter d'autres que je ne connais pas mais dont j'admire le travail, et pour finir je pourrais aller encourager des blogueurs et des blogueuses... Whoaaa, tout ce qui va m'arriver aujourd'hui, c'est dingue!

La semaine dernière déjà, j'avais fait ça. Il y a quelques temps j'avais envoyé un gentil mot à Mai-Lan, la fameuse illustratrice que j'adore, pour lui dire tout le bien que je pensais de son oeuvre... et quelques semaines plus tard, nous nous rencontrions à la terrasse du Café du Marché à Saint-Germain, entre les manifs étudiantes et les dragueurs aux lunettes noires fumées, pour parler de la vie avec profondeur et légèreté. C'était BON ! J'en veux encore!!!

Va vers ton plaisir petit scarabée et ta journée sera ensoleillée.

Ondulations

Que raconter dans le blog des bonnes ondes si ce n'est ce qui va vous communiquer la bonne vibe pour la journée... Mais parfois... de vagues idées en vague à l'âme, il n'en ressort pas grand chose de puissant... Par puissant, j'entends "la note qui file la grosse Che-pé"... Alors à court d'idées, mais pas à court de ressources, je vous propose cette petite citation ultra-dosée :

"Il n'y a pas de répétition : vous n'avez qu'une vie, donc prenez-la en main et efforcez-vous d'être remarquable". Anita Roddick (la fondatrice de The body shop)

ça met un peu plus la pression que l'horoscope du matin, mais au moins c'est valable pour tout le monde.

Passons une bonne journée à nous surpasser. Le plus dur n'est pas d'y arriver, c'est juste de se faire suffisamment confiance. JUST DO IT !