A nos enfants - le blog des bonnes ondes

Plus près de toi Mon Dieu

Ouh la ! ça fait un peu flipper ce titre. Oui mais après tout, on vient de se farcir une indigestion médiatique papale, je peux me permettre une petite blagounette + pirouette. Je vais vous raconter l'histoire de Saint Richard... Pas exactement... Plutôt de Richard Chartres, archevêque de Londres.

Il était une fois un archevêque classique, tout ce qu'il y a de religieux... Bref, pas vraiment connu pour son militantisme écologique…  jusqu’à cette citation légèrement déformée par un journaliste l’an            dernier. "C’est un péché de prendre l’avion", aurait-il dit.  "Ce n’est pas exactement ce que j’ai dit", s’amuse-t-il aujourd’hui,  "mais du coup cela a fait la une du Sunday  Times". Résultat : quatre mois plus tard, lors d’une marche organisée par l’ONG  environnementale Stop Climate Chaos, un autre journaliste le met au défi de ne plus prendre l’avion pendant une année entière. A la surprise générale, il accepte, alors même que son statut de numéro trois de l’église anglicane (derrière ses homologues de Canterbury   et York) lui impose de voyager beaucoup.

Pour Richard Chartres, interviewé par le magazine Time Out, il y a un lien évident entre la foi chrétienne et l’écologie : "se savoir pêcheur est une bonne nouvelle, au fond, parce que cela veut  dire que vous pouvez changer, que vous n’êtes  pas une victime impuissante. Nous faisons des choix, tout le temps… Et si vous êtes croyant, vous reconnaissez que vous avez une responsabilité envers vos prochains, et que dans ce monde interdépendant, la façon dont nous vivons ici a un impact sur le niveau des eaux au Bangladesh. On est toujours indulgent avec ceux qui doivent prendre l’avion du fait de leurs obligations professionnelles, mais il y a d’autres solutions, comme la visioconférence… ou simplement le fait de ne pas voyager."

Voici donc se pointer l'écolo-catho, une nouvelle tendance que l'on trouvera bientôt dans nos magazines féminins... C'est certain... Ils ne nous épargneront pas ce petit plaisir.

Pour celles et ceux qui devraient quand même voyager et braver les interdits de Saint Richard pour prendre l'avion... Par exemple, pour un trip New Yorkais, un voyage d'affaires en Chine, ou un petit Riad à Marrackech... Vous me réciterez 5 je vous salue Marie, pleine de grâce. Le Riad à Marrackech en Visio conférence??????

Passons une bonne journée Voyager intellectuellement. C'est toujours ça de pris et c'est totalement éco-responsable... Pffff 

Heureux comme à Harvard

Quand on pense à Harvard, on essaie de gommer tous les clichés des séries américaines et on se dit que c'est une vieille université américaine, très prestigieuse, où l'on enseigne le droit, la finance et l'économie... On ferme les yeux et on s'y voit presque avec nos sweets et teddys à l'effigie de l'équipe de basket. Bref, on ne s'imagine pas un instant que le cours le plus populaire du campus est le cours de bonheur ! Et oui... Le bonheur ça s'apprend... et comme toujours ce sont les américains les premiers sur la piste. Ils appellent ça la psychologie positive.
De quoi s’agit-il? Cette discipline née aux Etats-Unis en 1998 veut inciter chacun à repérer et à développer tout ce qui peut le rendre heureux,ou plus exactement plus heureux qu’il ne l’est. Ils étaient huit lors de la création du cours en 2004, et sont près de 1000 aujourd’hui !
Au programme,des rituels quotidiens et peu spectaculaires mais qui ont fait leurs preuves dans des études scientifiques tout ce qu’il y a de plus sérieux :
- faire du sport au moins trois fois par semaine à raison de trente minutes à chaque fois ("un effet similaire, à terme, au plus puissant des antidépresseurs")
- prendre le temps chaque soir de repenser avec gratitude aux cinq choses ou événements que l'on a particulièrement appréciés dans la journée et inviter ses enfants à faire de même avant de se coucher
- cesser de délaisser ses proches au profit du travail et passer plus de temps avec ceux qu'on aime
- travailler mieux et moins longtemps en s’organisant pour alterner dans la journée moments de travail  intense et repos de l’esprit, etc.
Et de conclure : "nous voulons faire trop de choses en trop peu de temps. Or, comme disait Thoreau, la vie est trop courte pour qu'on soit pressé…"
Je m'inscris tout de suite!!!!

Pour en savoir plus : "L'Apprentissage                           du bonheur. Principes, préceptes et rituels pour                           être heureux", de Tal Ben-Shahar (traduit                           en français aux Ed. Belfond, 17,5 euros)

Passons une bonne journée à s'entraîner au bonheur.

Leçon de foi

ça y est, on y est, c'est là, maintenant. Il y avait le monde d'avant et depuis hier soir il y a le nouveau monde. Je parle du monde que l'on veut, et que depuis hier soir on a le droit, le devoir d'y croire. Je me demandais ce qui serait le déclencheur, et ce fut la libération d'une femme, d'une mère, d'Ingrid Bettancourt.
Je vous écris devant mon poste de télé d'où je regarde en boucle les mêmes extraits. Je la regarde s'adresser à nous en français, trouvant des mots simples, généreux, débordant de vie et d'avenir. Je regarde ses enfants, dont toutes les femmes françaises, et sans doute ailleurs aussi, étaient devenues des mères de substitution. Les portant dans nos coeurs comme nos propres enfants. Je pense à sa mère aussi,, qui tous les matins, TOUS LES MATINS, allait enregistrer des messages à l'attention d'Ingrid à la radio.

Je suis stupéfaite d'écouter tout ce qu'elle a nous dire. Elle parle des très longues minutes, transfigurée, portée par ce moment très fort. Elle oublie sa fatigue, elle nous transmet bout après bout tous les éléments qui lui ont permis de tenir.

"Merci à vous tous, à ma douce France, de m'avoir accompagné toutes ces années, de m'avoir pris la main, de ne m'avoir jamais laissé tomber, et d'avoir toujours cru que tous ensemble cela ferait la différence. Je vous porte tous dans mon coeur, je vous remercie de vos prières, du temps, des luttes, de la protection et de l'amour que vous avez donné à mes enfants. Je veux vous dire que je suis là avec vous et je veux à travers vous dire merci au Président Sarkosy... à Jacques Chirac... et à Dominique de Villepin".

Oublié le monde des petites mesquineries, et des coups bas. Pardon à ceux que j'ai pu blesser maladroitement dans ce blog. Je repense à ma note d'hier et j'ai un peu honte. Pardon à Nicolas Sarkozy, puisque c'est "à travers" nous et donc à travers moi aussi qu'elle le remercie. Pardon à Uribe que l'on croyait si passif et qui avait organisé cette opération militaire secrète en ayant infiltré des agents dans les FARCS depuis si longtemps.

Cela faisait plus de 6 ans! Alors je veux redire à quel point il est important d'avoir la foi dans ce monde. Je ne parle pas forcément de foi religieuse, chacun la définira selon ses croyances et sa spiritualité, mais il faut croire au merveilleux car c'est la seule chose qui nous fait avancer dans la bonne direction. Et depuis la libération d'Ingrid Bettancourt, nous avons maintenant le devoir de croire et d'avancer. De changer ce qui doit l'être. De donner, de partager, de communier parce qu'elle nous le rappelle dans ses remerciements : "Merci d'avoir toujours cru que tous ensemble cela ferait la différence."

C'est ici et maintenant.

Passons une bonne journée à libérer l'Ingrid Bettancourt qui est en chacun de nous et essayons dans nos vies d'être aussi grand qu'elle. Les seules choses qui comptent sont l'énergie de vie et d'amour.

Aujourd'hui vous allez faire une belle rencontre

Chers lecteurs, je vous écris exactement ce que j'aurais adoré lire ce matin. N'est-ce pas là la quintescence même de la bonne onde, celle qui vibre jusqu'à nous et nous donne le Groove. Rien que de l'écrire me voilà déjà toute en joie. ça ouvre les perspectives, ça titille le potentiel...

Voyons voir, je vais à Troyes aujourd'hui, alors dans le train je vais m'efforcer de discuter avec mon voisin ou ma voisine... Comme c'est excitant!
Ensuite, je pourrais contacter des gens que j'ai perdu de vue depuis longtemps, ou en contacter d'autres que je ne connais pas mais dont j'admire le travail, et pour finir je pourrais aller encourager des blogueurs et des blogueuses... Whoaaa, tout ce qui va m'arriver aujourd'hui, c'est dingue!

La semaine dernière déjà, j'avais fait ça. Il y a quelques temps j'avais envoyé un gentil mot à Mai-Lan, la fameuse illustratrice que j'adore, pour lui dire tout le bien que je pensais de son oeuvre... et quelques semaines plus tard, nous nous rencontrions à la terrasse du Café du Marché à Saint-Germain, entre les manifs étudiantes et les dragueurs aux lunettes noires fumées, pour parler de la vie avec profondeur et légèreté. C'était BON ! J'en veux encore!!!

Va vers ton plaisir petit scarabée et ta journée sera ensoleillée.

Ondulations

Que raconter dans le blog des bonnes ondes si ce n'est ce qui va vous communiquer la bonne vibe pour la journée... Mais parfois... de vagues idées en vague à l'âme, il n'en ressort pas grand chose de puissant... Par puissant, j'entends "la note qui file la grosse Che-pé"... Alors à court d'idées, mais pas à court de ressources, je vous propose cette petite citation ultra-dosée :

"Il n'y a pas de répétition : vous n'avez qu'une vie, donc prenez-la en main et efforcez-vous d'être remarquable". Anita Roddick (la fondatrice de The body shop)

ça met un peu plus la pression que l'horoscope du matin, mais au moins c'est valable pour tout le monde.

Passons une bonne journée à nous surpasser. Le plus dur n'est pas d'y arriver, c'est juste de se faire suffisamment confiance. JUST DO IT !

Je conquierts la bravitude

A chacun de nous de gravir la muraille... Pierre après pierre...  En quête de rien, ne désirant rien... juste pour réussir à transformer sa vision du monde.  Pfff...  C'est long.
Passons une bonne journée à transformer.

Un toit pour être soi.

Quand je pense au monde que nous allons laisser à nos enfants, j'amoncèle presque sans fin une liste de choses très importantes à faire évoluer. Mais à bien y réfléchir, la base de tout, celle qui fait que nous pouvons construire quelque chose, le droit essentiel pour lequel nous devons nous battre, c'est que chacun d'entre nous doit avoir un toit. Un abri pour être soi, fondement de l'individu.  Un petit bout de monde qui nous appartienne pour que l'on ait envie d'en faire partie.
Pour toutes ces raisons, je soutiens, avec force et admiration,la démarche des Enfants de Don Quichote, qui la fleur au fusil, réagissant avec humanité et fraternité à la misère en bas de chez eux, ont mis le doigt sur l'un des maux les plus criants de notre société.
Je vous conseille d'aller visionner le documentaire "Poudre aux yeux" qu'ils viennent de mettre en ligne sur Daily Motion, en libre accès à tous, pour partager les témoignages qu'ils ont recueilli.

Le 21 février 2008, les 28 associations unies, parmi lesquelles le Secours Catholique, la Fondation Abbé Pierre et ATD Quart Monde appellent à un rassemblement pour une nuit blanche citoyenne, Place de la République à partir de 18H00.

Passons une bonne journée à garder nos yeux ouverts.

La couleur de l'argent

Chose promise, chose due, je vais vous debreifer de mon déjeuner networking d'hier chez Chine Lanzmann. Je ne vais pas tout vous révéler de son contenu, mais sachez qu'elle a su à nouveau nous surprendre, en nous emmenant là où on ne l'attendait pas. J'adore cette fille c'est officiel!
On a commencé par lancer tout ce qui nous passait par la tête pour dire ce que représentait l'argent pour nous. Il y a eu de tout : La liberté, la contrainte, le pouvoir, la sécurité, les problèmes, la culpabilité...

Bref, on y a tous été de nos névroses, car la réalité est tout autre : L'argent est neutre.
C'est nous qui projettons des valeurs sur l'argent ET-Cé-PO-BIEN...
Car si l'argent fait le bonheur ou représente le pouvoir, alors si je n'ai plus d'argent je n'ai plus rien? NON le bonheur est en moi, le pouvoir est en moi, la sécurité est en moi, les contraintes, la culpabilité, tout ça c'est en moi.
Bouh, j'ai fait beaucoup de chemin en trois jours ( cf les notes d'hier et d'avant hier)

Alors cette petite séance psy en direct live? ça recadre?
Passons une bonne journée à siffler en travaillant, et tant mieux si on gagne de l'argent.

intelligence collective et transformation de soi

Suite à mon réchauffement climatique de cerveau de ce matin (cf note amusez-vous, secouez-vous), je me suis dis que je vous devais une grande dose d'amour. Alors je vais vous raconter une jolie histoire.
Il était une fois, le mois dernier, lors d'une réunion de préparation de la conférence sur l'accomplissement de soi, j'ai fais la connaissance d'un monsieur assez extraordinaire. Jean-Pascal Debailleul (59 ans), publicitaire, éditeur, conteur, thérapeute et consultant, est l’auteur de la méthode de transformation de soi par les contes. Il enseigne comment passer du conte à la réalité et traduire la créativité des contes dans la vie de tous les jours à l’aide d’exercices inspirés des sagesses traditionnelles et de la psychologie d’aujourd’hui.
Bécasse comme je suis, je n'ai pu m'empécher de le tâcler : "Vous n'allez quand même pas me demander de RE-croire au prince charmant? Wouaf wouaf wouaf..."
Et lui de me répondre avec un sourire aussi doux qu'un père : "Non, je vais vous aider à retrouver la princesse qui est en vous"
...
(Blanc d'intense réflexion)
...
Puis il continue de m'expliquer : David terrasse Goliath, Hercule nettoie les écuries d’Augias en un jour, le Chat botté fait d’un meunier un roi...Chacun dans notre vie, nous avons pu goûter à ces instants fabuleux où tout nous était possible.Cette magie de la vie rencontrée au hasard de l’existence, les contes de fées proposent d’en étudier les fondements, d’en développer la pratique et d’en acquérir la connaissance.
De quoi est fait ce pouvoir des contes ? Comment mettre en fonction leur puissance?...

Quand ce matin je m'énervais sur la notion de "partage", j'exprimais mal ce que Jean-Pascal Debailleuil appelle "la technologie du Génie collectif" ou "les pratiques de créativité visionnaire". Les contes et les mythes sont porteurs d’un savoir être ensemble, d’une sagesse collective, qui invite à expérimenter les défis en interdépendance et réciprocité, à partir de l'universel.
Ma traduction = Ensemble nous sommes + puissants + créatifs + inspirés

Les bénéfices attendus de l'intelligence collective :
Apprendre à plonger ensemble et voyager dans la dimension d’inspiration
Fonctionner en partage d’intuitions
Savoir rassembler de l’énergie collective à volonté
Accélérer les projets en direction de courants émergents et mettre au jour des ressources d’innovation.
Produire du sens, favoriser des ralliements participatifs et des communautés de destins.

Le mouvement de libération des futures mamans est un exercice intellectuel et virtuel qui réclame de la stimulation, de l'émulation, du développement collectif.

Passons une bonne journée contributive et collective.

L'amour suffira-t-il à rendre ce monde meilleur ?

Mais qu'est-ce qui se passe en Birmanie? "C’est une longue et sourde répression qui commence." Témoignage recueilli par Libération auprès d'une française qui habite à Rangoun. J'ai visionné deux fois la revue de presse télé du journal Le Monde et j'avoue ne rien comprendre à cette folie.
Parmi le flot d'images qui nous innondent, une image de l'AFP retient mon attention. Des moines Birmans jettent des pétales dans la rivière Thames, près de la Maisons du Parlement. Que font-ils? Ne seraient-ils pas en train d'envoyer un message d'amour à ceux qui les répriment?
Quand de chez moi, assise confortablement sur ma chaise devant mon écran, dans mon appartement parisien avec vue sur le Sacré Coeur, je vous écris que seul l'amour rendra ce monde meilleur... Vous êtes en droit de vous dire que tout est relatif.
Mais ces moines... qui bravent leurs represseurs en leur envoyant des pétales de fleurs!!! de l'amour!!!

Je vous laisse quelques paroles à méditer d’Aung San Suu Kyi, grande figure de la résistance birmane, prix Nobel de la Paix : « Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt, mais la peur : la peur de perdre le pouvoir pour ceux qui l’exercent, et la peur des matraques pour ceux que le pouvoir opprime… Dans sa forme la plus insidieuse, la peur prend le masque du bon sens, voire de la sagesse, en condamnant comme insensés, imprudents, inefficaces ou inutiles les petits gestes quotidiens de courage qui aident à préserver respect de soi et dignité humaine. (...) Dans un système qui dénie l’existence des droits humains fondamentaux, la peur tend à faire partie de l’ordre des choses. Mais aucune machinerie d’État, fût-elle la plus écrasante, ne peut empêcher le courage de resurgir encore et toujours, car la peur n’est pas l’élément naturel de l’homme civilisé. » Se libérer de la peur, éd. des Femmes.

Passons une bonne journée à ne pas avoir peur d'aimer.

Répétez après moi : Je suis un artiste !

Certains de mes amis sont accros à Julia Cameron.
Vous ne la connaissiez pas non plus?... Apparemment on passe à côté d'un truc exceptionnel, révélateur, pur, extrême, jouissif!!! Wouah!
Allons voir de quoi elle nous parle.

Julia nous dit "Libérez Votre Créativité : Osez dire oui à la vie !"
Ok Julia mais que veux-tu dire exactement par "libérer"

« Tous les enfants sont des artistes. Le problème, c’est de le rester une fois adulte. »

Cette phrase de Pablo Picasso résume l’objectif de cet ouvrage pratique qui est de retrouver la spontanéité de la libre expression de soi et de ses désirs dans tous les aspects de sa vie. Avec les années, la raison et les contingences l’emportent progressivement sur l’imagination et l’envie. On se plie à ce que l’on doit faire en renonçant peu à peu à ce que l’on avait toujours rêvé de devenir.

Bref, si le décalage se creuse trop profond entre notre Moi créateur et notre Moi rationnel, on peut en perdre le goût de la vie, la vraie.
Do not panique ! Julia a établi un régime de vie créative, un programme complet tendant tout d’abord à "déstructurer nos inhibitions et à faire céder les freins de nos habitudes et de nos interdits, afin de libérer notre dynamique vitale."

A base d’exercices quotidiens répartis sur douze semaines, elle aide au réveil de notre artiste intérieur et permet de réajuster notre réalité à notre imaginaire. Elle nous donne ainsi le courage et le désir de croire en notre libération.

En revanche, je confirme que les cobayes de mon entourage ont véritablement eu de grandes révélations, alors pour quoi pas nous. Si vous êtes encore perplexe, sachez qu'elle a été la femme de Martin Scorcese, The creator, The artist.

Passons une bonne journée à nous flageller et à répeter : Je suis une artiste, je suis une artiste, je suis une artiste.

L'intégration réaliste

L’histoire que nous raconte Eric Valmir, le correspondant de France Inter en Italie, est exemplaire. En 1998, un bateau fait naufrage au large de la Calabre en Italie. Il est rempli de clandestins kurdes qui échouent sur une plage de Riace, un village qui, comme tous les autres du sud de la péninsule italienne, se dépeuple puisqu’il n’y a pas de travail et rien à faire sinon contempler la mer. Les quelques habitants restants ouvrent grand leurs portes et leurs cœurs à ces hommes et femmes en détresse qui finissent par s’installer.
De cet événement va naître Città Futura, une association destinée à accueillir les immigrés de toutes nationalités et à valoriser les ressources locales. Ses membres commencent par demander un prêt à une banque éthique qui soutient les projets de développement. Avec cet argent, ils retapent toutes les maisons abandonnées du village. A l’école du village, ils apprennent l’italien et se forment aux traditions locales. Grâce au savoir faire des vieux et cette main d’œuvre immigrée, le village relance les activités d’autrefois et revit : huile d’olive, huile de citron, tissage, céramique, bergerie. La cité se lance aussi dans le commerce équitable et le tourisme solidaire. Eric Valmir a eu beau rester une semaine sur place, il n’a pas trouvé de faille. Même le curé vient d’ailleurs. Il est le seul Noir de ce bourg médiéval situé au bord de la mer Ionienne. Originaire de Kinshasa, il affirme lui aussi que le mélange des cultures et des religions ne pose aucun problème. ◆ A-M.G (Télérama). Podcast - Interception - France Inter

Passons une bonne journée à réfléchir à la notion d'intégration.

J'ai une idée pour que le monde entier fasse la paix!!!

Ne vous emballez pas, il n'est pas dit que ce ne soit pas une idée foireuse.
Imaginez une armée de pacificateurs personnels. Ils iraient voir tous les méchants du monde, ceux qui sont pleins de mauvaises ondes, et un par un ils les feraient se confesser et promettre de ne plus être mauvais. Pas mal non?
Mais là je sens que des incrédules se disent : mais c'est pas possible, comment faire?
Ah ah ah, là je dis, let me please introduce you "Fast confessor" une équipe de confesseurs en Kangoo qui interviennent à domicile. Voilà, c'est simple, efficace, il suffisait d'y penser. Mais comme toutes les bonnes idées, on se l'ai déjà fait piquer par les anglais, et en plus leur équipe de confesseurs roule en monospace Mercedes, pfff la tuile.... Enfin... Le monde est sauf !

Passons une bonne journée à chercher une autre idée pour sauver le monde, au cas ou...

Où se trouve la vérité?

On ne sait jamais, une envie pressante... Peut-être que cette information va intérésser quelqu'un... Saviez-vous que vous pouvez podcaster la parole de Dieu? Si si ! et le nom du site est top classe : Godcast !
Chaque jour, ils vous disent la vérité, toute la vérité, ils appellent ça "The Whole Truth Updated" (toute la vérité mise à jour !)... Etonnant ce concept de mise à jour de la vérité... Oh c'est pas moi qui vais jeter la première pierre à Pierre, je fais ça tout le temps.

Passons une bonne journée à réécrire un peu l'histoire pour qu'elle soit plus jolie, on a l'onction suprême. (je crois que ça veut dire qu'on a l'autorisation, enfin pas sûr)

Nous sommes des créatifs culturels !!!

Encore un article tiré du site de graines de changement. Décidément j'adore Elisabeth Laville et toute son équipe. Je vous cite son article en partie :
Le sociologue Paul Ray et la psychologue Sherry Ruth Anderson ont publié à New-York en 2000 les résultats de plusieurs années d’investigations de terrain et d’enquêtes d’opinion. Leurs travaux révélent que 24% des Américains adultes ont adopté une façon d'être et de penser qui ne répondait plus du tout au modèle occidental "moderniste" – fondé sur l’individualisme, le capitalisme, et le divertissement.
S'écartant résolument de la "pensée unique", ils placent au cœur de leurs préoccupations l'éducation des enfants, la spiritualité, la politique, les médecines alternatives, les produits équitables ou bio... Mais cette révolution reste silencieuse, notamment dans les médias(...) L’enquête hexagonale, publiée début mars 2007 aux Editions Yves Michel sous la direction scientifique du sociologue Jean-Pierre Worms, montre que cette famille socio-culturelle à la pointe du changement sociétal représente 17% des Français, et surtout des Françaises (67% des créatifs culturels) ! Elle confirme aussi les caractéristiques communes qui fondent le regroupement statistique de cette famille, et que Jean-Pierre Worms dans sa préface résume ainsi : la valorisation croissante du « développement personnel » et l’intérêt pour toutes les démarches et tous les outils d’aide à l’auto-production de soi ; le recentrage des priorités sur l’être plutôt que sur le paraître ou l’avoir ; le recul, voire la méfiance à l’égard de toute structure ou institution assignant de l’extérieur à l’individu son mode de pensée, de vie et de comportement social (notamment églises et partis politiques) ; la reconquête de son autonomie dans la gestion de sa santé, dans l’éducation de ses enfants et, plus généralement dans ses modes de vie et de consommation, notamment alimentaire ; la valorisation de la diversité des identités et des solidarités ; et enfin le souci d’un vivre ensemble plus harmonieux, de la paix, et de l’avenir de la « maison commune », l’engagement écologique et pour le développement durable.
C'est tout moi non?

Je vous l'avais dis, une armée silencieuse est en marche, ça va changer parce que nous l'avons décidé.

Je vous présente notre grand-mère à tous

L'autre jour, je vous ai parlé du conseil des grands-mères. Aujourd'hui je vous présente José Gualinga, du peuple Kichwa de Sarayaku en Amazonie équatorienne. Ce petit bout de femme fait le tour du monde pour essayer de nous sensibiliser à la menace qui pèse sur son peuple. C'est un peu l'histoire de notre village de Gaulois à nous. Face à l’avancée des compagnies de déforestation, sa communauté a choisi de faire face. Depuis plusieurs années, elle refuse obstinément toute pénétration sur son territoire afin de préserver son héritage naturel et culturel. Le projet de ce peuple a ainsi une portée universelle ; son ambition est la valorisation de ses traditions, de son mode de vie, de ses croyances, de sa culture...
Si vous voulez en savoir plus je vous encourage à aller sur le site de Paroles de nature, créé par Corine Arnould.
(Tout d'un coup un doute m'assaille en regardant cette Photo... Cette grand-mère ne serait-elle pas un grand-père???? Maudite coupe de cheveux!)

« Nous, nous demandons si un peuple petit comme le notre peut changer le monde. Peut-être pas !
Mais nous sommes sûr que dans chaque cœur, il y a un peuple qui lutte avec la même force et si petit soit-il, nous sommes le symbole de la puissance de la vie. »

Super mémé sauve la planète

Aujourd'hui, vous allez vraiment comprendre ce qui m'inspire et me donne la foi avec ces extraordinaires treize grands-mères indigènes qui se rassemblent pour nous montrer une voie exemplaire. Elles viennent de toutes parts de notre planète, Népal, Arctique, Montana (USA), Mexique, Brésil, Tibet, Gabon.... Animées par le même désir de protection de la nature, des hommes et des cultures. Ces diverses sources de sagesse se rassemblent pour échanger leurs points de vue sur les moyens nécessaires de cette protection. Elles forgent une alliance unifiée entre les peuples de la toute terre dans l'intérêt de la vie et la paix.

"Nous sommes profondément concernées par la destruction sans précédent de notre Terre, la contamination de notre air, les eaux et sol, les atrocités de la guerre, le fléau global de la pauvreté, la menace des armes nucléaires, le règne du matérialisme, les épidémies qui menacent la santé des peuples, et la destruction des modes de vie indigènes. »

Elles ont souhaité unir leurs forces, pour renforcer leur message et transmettre leurs savoirs, issus de leurs ancêtres, des sages à l’écoute de la nature et de ses cycles, avant qu’ils ne se perdent à jamais. Elles espèrent trouver un moyen d’éveiller nos consciences engourdies pour protéger les cultures indigènes, sauvegarder l'héritage collectif des médecines traditionnelles, et pour défendre la terre elle-même.

A l’origine de ce rassemblement, il y a Bernadette Rebienot, une grand-mère gabonaise de 23 petits enfants, qui a eu un jour une vision du Conseil des grands-mères : « Les femmes du Gabon se réunissent régulièrement ensemble dans la forêt pour partager leurs visions et pour prier pour la paix du monde et le bien-être de leurs personnes. Au Gabon, quand les grands-mères parlent, le président écoute ».

Leurs enseignements représentent la moralité universelle par rapport à laquelle nous mesurons nos actions. Ce rassemblement exceptionnel de sages évoque la gravité de la situation et nous renvoie aux manières les plus antiques dont les femmes ont su s’organiser, personnellement et politiquement, pour préserver leurs cultures et prendre soin du futur.

Passons une bonne journée inspirée par ces extraordinaires grands-mère.

Trouver un moyen de faire ce qu'on veut

Créer mon entreprise est un choix que j'assume, mais qui me plonge d'une minute à l'autre dans un état intérieur vicéralement différent. Ainsi, je jongle constamment entre euphorie et pure panique, entre un sentiment de confiance à celui de doute absolu. Bref, je suis une chèvre. C'est pas très grave, la vie est béèèèèle quand même.
Pour remonter la pente je m'accroche à des post-it aux pouvoirs subliminaux. En face de mon ordinateur, j'ai collé celui-ci: "Celui qui veut faire les choses trouve un moyen, celui qui ne veut rien faire trouve une excuse".

Passons une bonne journée en essayant de ne jamais nous trouver d'excuses.

J’aime les guides

Chercher le chemin, se tromper souvent de voies pour le plaisir de chercher encore. Qu’il est triste le moment où fatigué, on se dit ça y est je me suis trouvé.