J'ai été flouée. Je croyais tant à la perception que j'avais du monde. Je côtoyais les refuges sombres et les poussières d'étoiles. Je savais repérer les mots entre les lignes, je m'immisçais dans les phrases. Je voyais presque clairement les non-dits. Ma vision était tendre et ronde, presque cotonneuse, filandreuse, car des lignes vibraient, me procurant une émotion doucereuse. Chaque vide était habité d'une musique. Où sont passés ces ombres et ces lignes qui dansent ? Comment rêver au-delà des mots désormais ? Depuis ce matin, j'ai des lunettes.
Je ne vous connais pas...mais je vous ai lu... J'ai lu, j'ai vu de très belles choses... On ne se lasse jamais vraiment du beau... On y revient toujours... Gardez le en tête. "L'espoir est comme le ciel des nuits ; il n'est pas de coin si sombre où l'oeil qui s'obstine ne finisse par découvrir une étoile." Auteur inconnu...
Rédigé par : Elsa Triolet | 15 avril 2013 à 00:19
Chère Elsa, est-il possible que vous vous appeliez vraiment Elsa Triolet ? Ou est-ce encore à découvrir entre les lignes... Ce que je crois... Les yeux d'Elsa... Serait-ce mon Aragon ?
En tout cas, chère Esa, merci mille fois de votre message qui me touche. Je garde mon espoir obstiné.
Rédigé par : Fanny - anosenfants | 15 avril 2013 à 09:58
Chère Fanny, mon véritable nom est Laurent Daniel... mais l'essentiel est invisible pour les yeux... portez vous bien.
Rédigé par : Elsa Triolet | 16 avril 2013 à 11:51
Ah... J'avais senti que c'était plutôt Aragon sous les traits d'Elsa. C'est amusant et touchant toujours ;-)
Rédigé par : Fanny - anosenfants | 16 avril 2013 à 16:12