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Il faudra continuer à porter nos valises, les poser, les défaire, les refaire, les reporter, les oublier, les retrouver, les porter encore... parce que ce n'est pas demain que la brigade anti gang la fera péter sous pretexte qu'on l'a abandonnée... Jusqu'au bout, porter ta valise, tu devras...
Il faudra continuer nos petits arrangements, nos dettes, nos secrets, nos "àquoibon", nos cycles... Parce que ce n'est pas demain que l'on rebroussera ou qu'on ravalera... Ce petit arrière goût tu garderas...
Il faudra continuer à croire. Droit devant, comme tu pourras, tu avanceras.
Il faudra continuer à chanter "ah tu verras tu verras, tout recommencera, tu verras tu verras, la vie c'est fait pour ça..." Et par amour tu essaieras.
Rédigé à 22:30 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Comment savoir si on est allé au bout ? Jusqu'au bout de l'histoire, d'un projet ? Est-ce qu'il faut comme les Mayas, définir un "bout" temporel ? Il n'y aura rien après le 21 décembre 2012 !!! Après demain, on saura ce qu'il y avait après la fin de l'histoire. On saura enfin s'il y a une vie après la mort.
Tout cela me semble absurde. Ce n'est pas parce que nous sommes mortels que nous devons absolument, en permanence, appliquer le principe de péremption à toute chose. Mais alors comment savoir si on est allé au bout ? C'est la grande épreuve existentielle de Kiko, personnage principal du film "Les Dieux sont tombés sur la tête", qui a pour mission d'aller jeter sa bouteille de Coca-Cola au bout du monde. Ce que nous enseigne ce grand film (Oui c'est un grand film), c'est que Kiko finira par trouver son bout du monde et d'y jeter sa bouteille... Et cela, même si le bout du monde n'existe pas...
On a besoin de repères, de avant-après, de virages, de croisements, et finalement du mot "FIN", parce que fondamentalement, ce que nous aimons tous le plus, c'est "commencer une nouvelle histoire"...
Dans l'attente... je vous souhaite de passer bientôt à autre chose... Joyeuse fin à tous !
Rédigé à 05:47 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Me revoilà plongée dans mes eaux profondes. Froides et sombres. Silencieuses. Je suis en apnée. Plus je m'enfonce et plus le silence est assourdissant. Je m'entends.
J'entends le brouhaha bouillonnant, incessant, de mes râleries. Pesantes, épuisantes. Pittoresques comme un décor immuable. Décrochez donc ces tentures qui me gâchent la vue !
Je pense que, dans une vie antérieure, j'ai dû attendre longtemps dans la tour du château. De ce petit horizon de fenêtre, perçait une lumière quasi divine, qui fendait comme une lame d'acier les rideaux lourds. Je ne me souviens plus si j'avais pu en sortir, mais je revois encore ce filet de lumière qui me coupait en deux.
Je continue cette lente exploration des fonds marins, et tout d'un coup, au détour d'une algue longue, j'aperçois d'autres êtres, les uns derrière les autres. Etonnantes rencontres. Je ne suis pas seule ici bas. Je voudrais les rejoindre - la communauté des graves - mais déjà, me voilà aspirée par la surface. Je flotte ! Inaccessibles profondeurs, me revoilà dans le jour, le ventre à l'air, les membres en étoiles, offerte au soleil, mon aimant.
Peinture de Diane Borg + Mon titre que j'adore "d'amour j'attendais", est emprunté d'un très beau poème de Sapphô : "l'idôle"
Rédigé à 23:59 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Je viens de faire une découverte qui me bouleverse totalement et à laquelle je ne puis échapper. Je n'ose y croire, je ne comprends pas, quelque chose m'échappe.
Vous connaissez tous, lecteurs fidèles de ce blog, mon complexe de la femme multiple... Celle qui a de nombreux visages, et qui change tout le temps d'avis, de priorités, de croyances. Je suis tantôt l'une, tantôt l'autre, jamais vraiment identifiable. Je disparais derrière le flou de mes errances et de mes incohérences... Suis-je la légère ? La joviale ? La simplette, tendue comme une flèche vers le bonheur ? Suis-je la profonde ? La compliquée ? La torturée mélancolique versée dans une écriture à tiroirs ? Suis-je plutôt cette entrepreneuse frondeuse décrite dans certaines interviews ? Suis-je la créatrice du Mood Kit ? Suis-je The Other stratégie digitale ? Suis-je cette amante impatiente et fougueuse ? Suis-je la danseuse exhibitioniste ? Ou suis-je la mère de Swann, tendre et patiente ?
Je suis incapable de me définir. Je suis convaincue que je suis éclatée de mille contradictions. Que le temps passe et que mon état empire. Je change d'opinions tout le temps, je change de voies, je change de regard, je change de goûts... C'est une évidence. Je nais et renais en permanence, misérablement, je l'écrivais encore ici, il y a quelques jours...
et BAM !!!
Je rajoute un outil sur ce blog qui propose les archives de mes articles... Déjà six ans, jour pour jour, que je blogue... Curieuse, je vais relire quelques bribes de 2006... Ma vie était si différente alors. J'étais encore cette femme enfant, n'ayant connu qu'un seul homme, reine mère d'une famille idéalisée... Je me demandais ce qu'elle avait à dire à l'époque cette niaiseuse. La rencontre me fit l'effet d'une giffle.
Je n'ai pas bougé d'un iota !!!!!
Je suis complètement interloquée. Je ne sais pas si je dois me réjouir ou me foutre des coups de pieds aux fesses. Je suis ce même mélange, à quelques sujets près.
13 décembre 2006 j'écris : Chercher le chemin, se tromper souvent de voies pour le plaisir de chercher encore. Qu’il est triste le moment où fatigué, on se dit ça y est je me suis trouvé.
Ces mots sont sur le bord de mes lèvres et je les lis comme si je les prononçais pour la première fois, à l'instant même où je les pense.
Et le 26 décembre 2006, six ans et quelques jours avant la naissance de Nina, j'écrivais "Vive les nouveaux nés" : J'ai l'impression que beaucoup de gens sont en train de naître. (...) Nous sommes nombreux à croire que l'accomplissement personnel est possible. Où cela nous mènera-t-il? Peut-être à la plus grande dépression du XXIe siècle? Espérons que cela soit plutôt à une plus grande responsabilité envers notre monde. Je crois que nous avons tous quelque chose à apporter au monde.
Je me fais froid dans le dos. Qui est cette femme en proie aux mêmes questionnements que moi ? Qui vit les mêmes choses que moi, qui pense comme moi, et que je ne connais pas.
La photo date de l'été 2008, prise par mon amie Valérie Dray au Cap Ferret.
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Rédigé à 23:43 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Quelle folie de croire savoir qui on est. Quelle imprudence de penser que l'on sait exactement ce que l'on veut. Les plus chanceux ont une intuition, une inspiration qui leur permet de choisir plus ou moins sereinement un chemin. Moi qui ai appris à faire des choix, à me définir, à tordre le monde selon ma volonté, je comprends maintenant que j'ai réussi à être parfois là, ici et maintenant, presque alignée à l'une d'entre moi, mais rien d'autre. Rien de définitif.
Je commence à sentir que rien n'est plus illusoire que de savoir qui on est. Je suis vivante, je suis une femme, je suis mère... De ces trois affirmations objectives, je saisis la fragilité, la volatilité.
Je sais d'où je viens et j'embrasse totalement mes racines. Je les aime, je les protège, je les arrose. Elles me permettent de m'égarer dans les forêts, de me dresser contre une tempête et d'en perdre toutes mes feuilles. Le coeur gelé et les branches arrachées, je sais que le printemps y puisera de nouveau goulûment sa sève.
Je sais qui je suis, là, ce soir, entre deux sommeils, inspirée. Je connais ma source. Mais demain, reposée, goûtant une autre eau dont les bienfaits seront différents, j'aurai sans doute un autre visage. Pas tout à fait une autre, pas tout à fait la même. Je suis déjà très différente sous le regard de Julia, Laura, Sibylle, Géraldine, ou Valérie, mes "soeurs"... Chaque rencontre, quand elle est réélle, me change. Et c'est précisément à cet endroit que j'arrête de choisir. Je me prends ainsi, éclatée. Il faut juste un grand bus pour faire rouler toutes ces Fanny sur la même route.
A moins que... Je ne vois que ça... On s'écarte totalement du monde et qu'on évite la rencontre. Là, seul, droit, sec, empaillé, je saurai de quoi je suis fait. Un renard argenté, monté sur roulettes, filant droit, bien droit dans le mur.
Rédigé à 06:46 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
J'aime cette légende Talmudique qui raconte que l'enfant naît au monde avec la connaissance profonde de ses vies antérieures. Un ange arrive et pose un doigt sur sa bouche, lui signifiant le silence et le secret. C'est alors que l'enfant oublie tout, et pousse son premier cri. Une empreinte en creux au dessus des lèvres, pour seule trace du passage de l'ange...
J'aime cette histoire. Moi qui ne cesse de naître et renaître encore. Cela expliquerait si bien pourquoi je ne tire aucune leçon du passé. Pourquoi j'oublie, pourquoi je crie, j'oublie encore, puis crie de nouveau, comme si c'était la première fois. La faute à l'autre... cf mes cicatrices sur le bord de mes lèvres.
Hier Nina est née. Nina ma nièce. Son prénom chante comme un harmonica dans la poche, il est simple et proche, il est plein d'énergie et j'ai envie de chantonner Ninaninanina Oh Ninaninanina !!! Innocente créature projetée dans la civilisation. Je ne peux même pas lui promettre de lui apprendre tout ce que je sais, puisque déjà je couve une énième renaissance et que l'ombre de l'ange s'approche...
Rédigé à 07:55 dans J'aime les enfants, J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Prendre le temps / Laisser du temps /
Quelle heure est-il ? / Déjà la demie / Moins cinq /
J'ai le temps / Je passe le temps / Ça file /
J'ai très peu de temps à te donner / Tu as tout ton temps /
Est-ce que je vais trop vite ? / Je précipite / Je hâte / Je bouscule / Le temps presse /
Le temps des fleurs / C'est la saison / Bientôt l'hiver /
Juste à temps / Je suis content /
Il était temps / Les cerises sont cuites /
C'est la mi-temps / Si j'avais du temps devant moi...
Je viendrai à temps, tant que ça compte
Quel que soit le temps que ça prenne / J’apprends
Rédigé à 08:12 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Je suis une fille connectée. Quand j'étais petite j'étais dans la lune, maintenant je suis dans le cloud. Je me démultiplie sur divers médias. J'ai plusieurs métiers. Je trouve que c'est la moindre des choses. En ce moment, j'aime réfléchir à l'avenir probable du digital. Est-il possible d'aller encore plus loin dans la dématérialisation, ou allons-nous faire marche arrière toute et tenter de replanter tout ce que nous avons déraciné ?
Scénario : L'avenir du digital
Scène 1- 2012- intérieur jour
Nous sommes le 22 novembre 2012. Ce matin, mon réveil a sonné sur mon Iphone. J’ai reçu une alerte RTL : C’est la crise à Science Po, à l'UMP, à Gaza, au PSG ! Il est 8h35. Je m’engouffre dans le métro et je relève mes mails. Je réponds aux commentaires sur mon blog. Je jette un œil au compte google analytics de ma boutique en ligne. Il est 9h05, je ne regarde pas les résultats de la Bourse, ce n’est pas mon genre, mais je crois que d’autres l’ont fait, c’est la crise. Je vais sur Facebook, je check mon google agenda et j’ouvre Salesforce. Je suis de bonne humeur, je prends une photo de mon équipe et je la share sur instagram, puis sur Facebook, puis sur Twitter. Je vais sur fusees-magazine.fr, voir si mon fils de 8 ans a publié un nouveau post. Pas de nouveau post. Bref, on est en novembre 2012, winter is coming et c’est la crise, il est 9h40 et je prendrais bien un café.
C’est la crise ! La bourse, le chômage, la chute de la consommation, les faillites, la crise de la dette, la crise de l’Euro, la crise de l’immobilier, la crise de confiance, la crise de foi... Je ne peux faire confiance qu’à moi-même.
Quand je fais un rapide exercice de prospective pour m’interroger sur l’évolution du monde et de notre mode de consommation, une chose m’apparaît de manière évidente : Dans 10 ans, puisqu’on aura tous vaillamment traversé ces crises, nous serons donc des survivants ! Des Super héros gonflés à la confiance en soi. J’aurai eu raison de faire tout ce travail de coaching et de développement personnel. Mon égo pourra se déployer à volonté sur la toile.... Car si aujourd’hui, en 2012, je fais encore attention aux informations personnelles que je lâche sur internet... dans quelques années, mon égo exalté ouvrira son large bec et laissera tomber sa proie au profit des rusés Google et autres amis de la forêt.
Scène 2 - 2022 le digital se déploit
Quelles projections semblent acquises pour les 10 prochaines années sur l’avenir de la consommation du web ?
Scène 3 - 2022 Le digital passe l'arme à gauche
Quelles sont les Incertitudes pour les 10 prochaines années sur l’avenir de la consommation du web ?
A quoi ça sert ce questionnement matinal me demanderez-vous ? A prendre du recul, à réfléchir, à imaginer... A se projeter... L'ombre du destin sur la grande toile...
Rédigé à 12:18 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 09:54 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Parmi les expressions à clouer au pilori, j'annonce la condamnation immédiate et sans appel de cette question : Avez-vous refait votre vie ?
Est-il possible aujourd'hui, pour moi femme 2012, voir femme 2022 à mes heures, d'accepter que l'on sous entende que je "n'aurais éventuellement pas encore refait ma vie" tant qu'un "homme" ne m'aurait pas "adoubée", "reconnue", "prise".... Bref, que suis-je alors ? La belle au bois dormant ? Attendant qu'un prince me ramène à la vie ??? !!! What the fuck is going on here ? Bordel de chier de merde !!!!
Photo Erwin Blumenfeld
Rédigé à 10:04 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Rédigé à 23:15 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Rédigé à 21:35 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Balises: ciel etoile, pick-up, rêve
À ce jour, je n'ai jamais été aussi vieille, et pourtant, je ne serai plus jamais aussi jeune que maintenant... Le bon sens et le pragmatisme ont donc leurs limites (= la grosse mouise)...
Oubliez le temps, pensez Tempo... Oubliez ce qui passe, invitez ceux qui passent. Oubliez le bon sens, faites du sens. (ça fait très troubadour Montmartois non ?).
Quand je pense à tout ce que je n'ai pas encore vu, tout ce que je n'ai pas encore goûté, essayé, touché, senti... Quand je pense à tous ceux que je n'ai pas encore rencontrés... Et que j'ignore vraiment ce dont je serai capable... C'est bien simple, je me sens vierge. Je suis vierge. Je me vois scruter l'horizon.
Photo Joe Curtin
Rédigé à 21:54 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Balises: vierge, virginité
Je me promets la lune, je me promets les astres, les étoiles, le Soleil, et Vénus. Je me promets les mots, les rêves et les traces inoubliables. Je me promets la joie, l'amour, et la fantaisie. Je me promets le temps pour lire, pour découvrir, pour créer. Je me promets de colorier encore et encore des arcs en ciel, de faire des nattes dans mes cheveux, et de mettre du brillant sur mes lèvres, encore et encore. Je me promets les robes et la lingerie fine. Je me promets de l'indulgence, de la patience, de la confiance. Je me promets les souvenirs. Je me promets les secrets. Je me promets d'être heureuse.
Rédigé à 19:00 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
En ce moment, je chine, j'ère, je voyage... j'ouvre grands les yeux pour me nourrir, pour m'enrichir... pour vivre intensément la sensation du contentement. J'emmène parfois mon fils goûter à ce bol d'air pur. Je l'initie à ce que je crois être, si ce n'est la recette du bonheur, du moins celle de la saveur.
Je traîne dans les galeries d'Art, aux puces, je repère ces objets de désirs qui me plaisent tant. Je les touche. Ils me touchent.
Je me promène parfois sur les sites immobiliers et je pars en quête de cet appartement parisien avec terrasse. Je recherche un endroit paisible, entre le 9ème et le 18ème, avec une belle vue et une belle lumière. Je peux passer de longues minutes à imaginer au gré des photos, le mobilier, les plantes grimpantes et cette cabane de jardin où l'on pourrait dormir les soirs de ciel étoilé... J'investis le lieu complètement de ma vie, de ma famille, de mes salades folles et de mes boulettes parfumées au cumin. Je le remplis de moments précieux, puis je referme l'ordinateur avec un sentiment de plaisir véritable... Je respire d'un grand souffle et revenant à la vie je découvre alors mon homme décatit, tellement inquiet de ne pouvoir m'offrir ce dont je rêve.
Qu'il doit être dur d'être un homme...
Je veux apprendre à mon fils à aimer ses rêves. Je veux aussi lui apprendre que ce que l'on possède vraiment est en soi, et que sans doute, la meilleure façon d'être un homme est de tenir ses rêves, sa femme et ses enfants, fermement entre ses mains.
Je possède mes rêves.
Rédigé à 18:50 dans J'aime les guides, J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (5) | TrackBack (0)
- Où étiez-vous donc, lecteurs, lectrices, se demandait la diseuse silencieuse ?
- Nous étions ailleurs, là où tu n'étais pas, répondirent les lecteurs et les lectrices. Au plus loin de l'abandon où tu nous avais laissés.
- Vous êtes fâchés interrogea la diseuse ?
- Non
- Vous êtes loin ?
- Oui
- Et c'est bien loin ?
- C'est mieux que rien
- Ah... Je voulais juste vous dire que je pense à vous. J'accorde mes silences et je les répartis d'ici de là. Posant. Pausant. Je danse un peu, je tangue un peu, j'essaie, j'échoue, je fais des choix, je fais des choses, et les jours passent sans demander leur reste. Que restera-t-il de tout ça ? Peu de mots gravés dans le blog. Rien n'est certain. Mais j'aime tant ce doute. Ici je vous le fais goûter, juste un peu. Un peu amer, il reste entre les lignes.
Rédigé à 22:32 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Talentisme ? De quoi elle nous parle ? ça fait deux moi qu'elle n'a pas laissé un mot sur son blog, sans la moindre explication et la voilà qui revient avec un mot barbare... et qu'elle parle à la troisième personne....
Plouf ! J'ai longtemps cherché les mots pour expliquer, pour justifier... Mais pour la première fois depuis si longtemps, je me laisse dominer par mon besoin de repli, et pour tout dire, c'est un délice. Un repos salutaire.
No comment donc.
Et puis ce matin je découvre la nouvelle notion de "talentisme", s'opposant comme un guerrier courageux à l'idée de "capitalisme". Se dressant comme un seul homme, ce néologisme barbare viendrait tenter de conquérir par une armée de talents, les soldats de la finance et de la rente. Est-ce que le pouvoir pourrait revenir aux créatifs, aux artisans, aux designers, aux imaginateurs de tous bords ? Cela vaudrait le coup de se battre ! Cela vaudrait le coup de reprendre le blog...
image via kareindie
Rédigé à 10:31 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Vous savez, lecteurs fidèles, comme j'aime ici tous les titres qui annoncent le changement. Combien d'articles publiés dans ce blog sous l'emprunt de "La promesse de l'aube"... Et bien ce matin le journal Libération titre en énorme "Le changement c'est maintenant"... Je ne vous parle pas du contenu de leur article consacré à François Hollande, mais je vous parle de cet appel... Vif... Engageant... C'est maintenant !!!!! Je trouve que c'est une très bonne nouvelle.
Bonne année 2012, la fin d'un monde, le début d'un nouveau.
Ma petite vidéo de voeux a été tournée à Bordeaux et à la Dune du Pyla que j'aime tant ♥
Rédigé à 11:00 dans J'aime les artistes, J'aime les enfants, J'aime les guides, J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (11) | TrackBack (0)
A la réflexion, si je ne sais pas être une femme au foyer,
je sais être une femme de foyer, et c'est déjà bien.
image cvydesign.wordpress.com
Rédigé à 11:20 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Même les lions les plus féroces aiment se poser sur un rocher et sentir le vent chaud venir caresser leur barbiche, coiffer leur crinière, embrasser doucement leurs yeux. En fait, ils sont plus souvent assis sur le rocher que sur le pied de guerre. J'ai longtemps fait mon éducation auprès des chasseurs, j'ai aussi appris à être lionne. Maintenant j'apprends beaucoup du vent et du rocher.
Rédigé à 09:11 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Non mais c'est quoi cette crise ! J'ai l'impression que ça rend bête et méchant ce bad mood général. J'ai lu dernièrement des commentaires horribles sur Miss France, un petit lynchage tranquille qui est passé comme une lettre à la poste, comme si c'était normal et bienvenue... On voit de ces choses sur Facebook... Règle N°1 : Ne jamais rien faire ou dire quoique ce soit d'irréversible, et/ou qui puisse blesser quelqu'un. Comme faire un mauvais commentaire, virer un commentaire, ou virer un ami de ta liste. Tout se voit, tout se sait, et rien n'est fait impunément. Même dans le monde naïf de Fanny, où tout n'est qu'amour, on se prend parfois de ces portes posées au milieu de nulle part, totalement inutiles et douloureuses. STOP !
Bon, je crois qu'on peut changer ça, si on en prend bien tous conscience, n'est-ce pas ? RESTONS AWARE. La porte grande ouverte, prête à accueillir la grâce et la beauté. Distribuons de la love everywere !!!! Et si tu veux te battre, alors que l'amour soit ton bouclier ! Là où ça fait mal, sème une graine, chaque graine que tu sèmes te reviendra multipliée... Si t'as la rage contre quelqu'un, envoie-lui un gentil texto et inverse le bad karma. ça s'appelle soignes-toi toi-même !!!!!
Donc, pendant que je vais me soigner et envoyer des messages d'amour, je compte sur vous pour démultiplier l'effort. A force de ♥☆♥♥☆♥, de ☀☀☼☼ et de ★★☆★★ on va réussir à ce que 2012 ne soit pas la fin du monde, mais la fin de ces mauvaises vibes pour aller vers un monde meilleur pour nos enfants...
With ʆσʋɛ & Hope...
Photo Jasper James
Rédigé à 10:12 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
J'ai traversé le huitième arrondissement et un bout du seizième à pieds pour de sombres rendez-vous professionnels (c'est bizarre, pourquoi je me justifie d'avoir zoné dans ce quartier)... Et j'ai remarqué trois choses :
1) Les gens sont habillés en noir
2) Les gens sont des hommes principalement
3) Les gens sont des hommes qui aiment bien les filles avec un jean rose apparemment.
Énorme succès du jean rose hier midi ! Énorme succès rue Lauriston, carton plein avenue d'Iena, roulement de tambour rue Marbeuf, carambolage place de la Concorde. Bref, dans les rue glacées, les nez se relevaient et ça c'est le secret du pouvoir magique du rose... et c'est pour les filles... C'est trop cool d'être une fille.
Et en plus, quand on est une fille on peut se vernir chaque ongle d'une couleur différente et ça aussi c'est bonheur. Il me suffit de si peu de chose pour me remonter le moral, c'est indécent, mais ça ne coûte rien à la sécu.
Rédigé à 07:32 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
Quelque part, dans l'immense fourmilière, tu me cherches. Je veux bien être patiente, mais cherche plutôt côté Mairie du 18ème, 1m70, blonde, très sympa, les joues roses. Photo Jasper James
Rédigé à 03:42 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (9) | TrackBack (0)
La route est belle. Des peupliers plantés en pointillés, quelques maisons ici et là, des airs de repos, pas beaucoup... des stations essence au milieu de nulle part pour faire le plein, et toujours ce soleil qui me tourne autour. J'ai l'impression de la connaître par cœur cette route. Je l'aime, mais je somnole.
Et si j'en changeais ! Si je prenais ce virage histoire d'aller voir ailleurs si j'y suis. ça fout les jetons... Mais déjà je sens le moteur qui vibre à l'idée de découvrir un nouveau paysage. J'ai envie d'ouvrir la fenêtre et de sentir la vitesse, le vent, la vie, le danger.
Je pourrais peut-être prendre un auto-stoppeur pour faire un bout de chemin. Il n'y a pas beaucoup de place pour les valises, alors on les laisserait sur le bord de la route, et on mettrait la musique à fond.
Allé, j'ouvre la fenêtre !
Rédigé à 15:32 dans J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
S'il suffisait d'un peu de rose aux joues pour avoir envie de relever les pommettes...
S'il suffisait d'un peu de fraise Tagada pour avoir envie de tirer la langue...
S'il suffisait d'un peu de gloss parfumé pour se mordiller les lèvres...
.... Ce serait un secret bien mal gardé car on sait toutes que ça marche
S'il suffisait de quelques écritures aux néons pour suggérer des messages...
S'il suffisait de quelques feux de circulation pour réguler nos pas...
S'il suffisait d'une pharmacie ouverte le soir pour oublier notre âge...
... Alors ce serait presque trop facile de retenir la nuit
S'il suffisait d'écrire une phrase pour qu'elle soit vraie...
S'il suffisait d'écrire une phrase pour qu'elle devienne vraie...
S'il suffisait de parler de soi pour savoir qui on est...
.... Alors je saurais... Alors je serais
★ images the shape of the journey
★ message dédicacé à une blogueuse que j'aime lire
Rédigé à 22:54 dans J'aime les artistes, J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Voyager sans se fixer de destination... c'est un fantasme qui me semble inaccessible. A la fois ça me fait rêver... Idéal de relâchement total, fantasme de la plume qui se laisse porter par le vent, légère et soumise à un quelconque destin... et en même temps, ça ne me fait pas envie. Je ne suis pas en train de vous dire que je n'envisage pas les vacances en dehors du pré carré d'un club. Je n'y mets d'ailleurs jamais les pieds, mais juste que je ne suis pas non plus prête à aller n'importe où, avec n'importe qui.
Voyager sans se fixer de destination... C'est un peu comme vivre sans se fixer de but... J'aimerais bien être capable de me donner la possibilité de cette parenthèse parfois. Un moment hors de moi. ça donne le vertige non ? C'est grisant comme l'appel du vide, c'est séduisant comme un petit mensonge, c'est tentant comme la fuite, mais c'est éphémère comme une bulle de savon... et le cheval sauvage et indomptable de ma nature revient au galop !
J'ai besoin de savoir où je vais, quitte à changer d'avis et de chemins plusieurs fois. Je me trompe souvent, mais je préfère ça au sentiment de flottaison. Pour moi le bonheur c'est d'avancer sur ce chemin, ou au moins d'en avoir l'illusion.
Atteindre la destination, c'est presque un détail. Après on passe au niveau supérieur, à un autre rêve à atteindre, et ainsi de suite jusqu'à épuisement... Mais le chemin... C'est le chemin sur lequel j'avance qui compte.
Rédigé à 11:29 dans J'aime les guides, J'aime les idées | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)