Pas d'histoires entre nous. Je ne la connais pas, mais je l'aime...c''est comme ça... ça doit être générationnel... Et puis parfois on est proche de ses icones. Elle m'inspire.
Photo de Hedi Slimane. Allez vous délecter sur son blog www.hedislimane.com/diary/
C'est le titre d'une oeuvre exposée à l'entrée de la Fiac du Louvre. Un trou au milieu des gravas avec un bruit assourdissant de coups de pioches et autres marteau piqueurs. Si vous cliquez sur l'image vous pourrez lire qu'il est écrit : "ENTREE POUR LE CENTRE DE LA TERRE"
Je n'imaginais pas à quel point cette installation allait soulever de très nombreuses questions chez mon fils.
C'est ici le centre de la terre? moi je croyais que c'était chez nous?
Bref, je me suis dis qu'il était temps que j'emmène Swann voir un peu le pays de l'imaginaire. Et ça tombait bien car il y a une grosse tendance à la regression dans les oeuvres exposées cette année à la FIAC.
Méli-mélo des pièces préférées de Swann.
1 - Sa préférée : Un tableau entièrement constitué de stickers Winnie l'ourson, Hello Kitty, Pokémon... de Nielson Leirner "Figurativismo abstracto" Galerie Maubrie (Paris)
2 - Le bain de mer d'éléphant de Rostan Taversier "Jelly" Galerie Aidan (Moscou)
3 - Les trophées de Mouton blanc et mouton noir de Rodolphe Huguet, Galerie Martine et Thibaut de la Chartre (Paris)
4 - L'enfant qui pleure à grosses larmes, "The tears swimmers" de Gabriele Pico Galerie Francesca Minini (Milan)
5 - Quand Harry Potter, Ben Laden et Shrek mangent des chips devant la télé... de Blue Noses "Mask show" à la M& J gallery de Moscou
6 - Une vidéo de "70 émotions" de Yucheng Chou, Gallerie Colletpark
7 - "No Gub after first bub" à la Galerie In Situ à Paris
Passons une bonne journée à créer
... quand je marche dans la rue, les pavés s'illuminent, et je fais la choré de Billie Jean... Whouai... c'est mon quotidien, rien de plus.
Quand je me promène, je rends les gens heureux, ils me sourient, certains m'acclament, ils aiment tous mon écharpe à pompons. C'est du bonheur gratos, ils en veulent, je leur en donne.
En fait, c'est mon story spinners qui m'a conseillé de retravailler mon image sur mon blog. Il pense que je vais aller loin si je vous fais un peu rêver. Maintenant tout le monde a son story spinners, et la nouvelle formation en vogue c'est le storytelling management.
Et mon petit doigt me dit que si on veut comprendre ce qui se passe dans cette étrange transformation d'image présidentielle, il va falloir un peu bûcher la "narrarchie".
à lire d'urgence : Storytelling - La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits. de Christian Salmon - Ed° La découverte
Passons une bonne journée à créer le mythe
J'adore l'illustration de ce matin dans l'Expresso Telerama.
Je suis, comme beaucoup d'entre vous, une novice dans l'art viril du rugby. Je ne vais pas m'étendre sur les règles... je ne les comprends pas... et même quand le présentateur explique une décision d'arbitrage, je me tourne vers mon homme le sourcil interrogateur, et je vois bien dans son intense concentration que son silence cache souvent la même circonspection.
Néanmoins il ne m'a pas échappé deux choses : C'est un sport qui est transcendé par la vaillance de ses joueurs et par ses valeurs.
En photo ici, vous reconnaissez sûrement HHHhhhhhmmmm!!! Sébastien Chabal, l'Attila de l'équipe de France... On le regarde percer l'adversaire avec nos yeux écarquillés et la mâchoire entre ouverte... Aie ça doit faire mal quand même...
Et on s'étonne, ou plutôt on s'émerveille quand le public du stade Toulousain applaudit pour encourager l'adversaire qui va tenter un impossible coup de pied à 60 mètres. Là, on se dit... J'ai raté un épisode?
Grande leçon pour le Football quand on sait que la Marseillaise a été sifflée, tout du long, en Italie la semaine dernière.
Pour conclure cette note, je vous renvoies aux mots de Jacques Julliard dans le supplément "Planète Rugby" du Nouvel Observateur : Au rugby on ne lance pas devant soi. Pour avancer, il faut passer vers l'arrière : grande leçon de solidarité. On n'avance que si l'on a quelqu'un derrière soi. Tout porteur de balle sait qu'il sera soutenu. Ami si tu tombes....
Passons une bonne journée à transcender chacune de nos actions. Allons enfants!!!
C'est la rentrée et c'est aussi celle des séries télé. Ce soir, il y a la Première de Desperate Housewives saison 3 et la Première de Prison Break saison 2. Mais je souhaite attirer votre attention sur une nouvelle série alletante de Canal +, à ne rater sous aucun pretexte.
Bombe à retardement... Autoportrait d'une société au bord de l'implosion... Danger de mort... séquences d'humiliations...
Séduisant n'est-ce pas ? Mais non, ce n'est pas l'adaptation de Die Hard 4 en série.
Les auteurs n'ont reculé devant rien, ils ont rajouté d'autres ingrédients terribles à savoir : Enfants... Familles... Ex... amis...campagne... Whouah TERRIBLE je vous dis, un vrai film d'horreur !!!!
C'est très réussi. Pour reprendre un extrait de l'article d'Olivier Wicker dans Libération : "Pour dynamiter cette famille recomposée, les clichés et la morale gnangnan qui vont généralement avec, les auteurs plongent tout ce joli monde d’urbains stressés dans l’univers hostile de la campagne."... "on comprend que ces grandes vacances ne seront pas plus reposantes qu’une visite dans un pavillon psychiatrique."... 
"Ça ne ressemble en rien à ce qui nous a enthousiasmés depuis quelques années : les injections d’adrénaline en plein cœur (Urgences), les compte-à-rebours anxiogènes avant attaque nucléaire (24 Heures chrono), les immersions historiques (Rome). Nos Enfants chéris se déroule dans la verdoyante campagne française au cœur d’une famille tout ce qu’il y a de plus française. Alors ? Alors, c’est pire."
J'ai adoré.
Je trouve les acteurs parfaits, Romane Bohringer est sublime en femme enceinte, le ton est juste, il y a de l'amour, de la haine, de la vie, et comme dans nos vies... finalement peu de concessions.
Passons une bonne journée, urbaine et busy, dédiée à nos enfants chéris
Une vague énorme arrive, elle est prête à nous submerger et je vous l'annonce, on va être dans le Whouahhh! Ceci vient de me l'être confirmé par mon Gourou Valentin Bardawil... C'est vous dire si l'info est de premier ordre. Moi je suis déjà dans le Whouahhhh, Valentin est dans le Whouahhh depuis longtemps et vous?
Pour le savoir, faites le test suivant : admirez ces sweets shirts Shoboshobo objectivement Whouahhh et si vous sentez la vague vous envahir, c'est bon vous en êtes, sinon ne désespérez pas, ça va bientôt vous arriver.
Whouahhh quelle nouvelle! c'est trop Whouahhh!
Whouahhhh je vous souhaite une super journée!!!
Je vais vous parler aujourd'hui de deux artistes français, JR et Marco, que je trouvent extraordinaires. Ils ont mis en place un projet photographique qui oeuvre pour la paix. Et comme toujours, ce sont les idées les plus simples qui sont les plus fortes.
Le projet Face2Face consiste à faire des portraits de Palestiniens et d'Israéliens faisant le même métier et de les coller face à face, dans des formats géants, à des endroits inévitables, du coté Israélien et Palestinien.
voici en quelques mots leur démarche :
"Lorsque nous nous sommes rencontrés en 2005, nous avons décidé d'aller ensemble au Proche-Orient pour essayer de comprendre pourquoi les Palestiniens et les Israéliens ne parvenaient pas à vivre ensemble.
Nous avons alors traversé les villes Palestiniennes et Israélienne sans beaucoup parler. En regardant simplement ce monde avec étonnement.
Ce lieu saint pour le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam.
Cette région minuscule où l'on peut voir des montagnes, la mer, des déserts et des lacs, l'amour et la haine, l'espoir et le désespoir mélés ensemble.
Après une semaine, nous sommes arrivés à la même conclusion : ces gens se ressemblent, ils parlent presque la même langue, comme des frères jumeaux élevés dans des familles différentes.
Une religieuse couverte a sa soeur jumelle de l'autre coté. Un fermier, un chauffeur de taxi, un professeur, a son frère jumeau en face de lui. Et il combat sans fin contre lui.
C'est évident, mais ils ne le voient pas.
Nous devons les mettre face à face. Ils réaliseront."
Mais surtouit, prenez le temps de regarder cette brève vidéo, qui met face à face les discours de juifs, musulmans et catholique sur la question du respect de l'autre.
">CLIQUEZ SUR LE LOGO PODCAST
Il y a des enfants qui dès leur plus jeune âge développent un imaginaire extraordinaire. Mon petit cousin Cedric, dès 4 ans, avait une fascination pour les monstres. Dessin, pate à modeler, assemblage d'allumettes, tout était prétexte à créer des monstres. Nous on balançait entre fascination et grosse inquiétude, mais lui n'avait pas l'air plus perturbé que ça. C'était des monstres gentils. Bon...
Evidemment, il s'est confirmé très tôt que c'était un véritable artiste. Depuis quelques temps, il crée des fées. Ce ne sont pas exactement les fées de nos contes de petites filles, mais le résultat est fascinant! Il expose régulièrement à Bruxelles à la galerie Agathe Pagard et aussi à Haarlem aux Pays-Bas. Je vous laisse cliquer sur le site de la galerie pour découvrir Monsieur et Madame Devil, et le samouraï...
Commençons notre journée touchés par la grâce des fées
Que les choses soient claires, même le chevalier sans peur et sans reproche avait peur de la maladie. La maladie brise nos rêves de vie, mais c'est la peur qui nous exclue du monde. Je n'ai pas l'intention de développer davantage sur ce sujet qui me perturbe déjà assez après deux lignes d'écritures. Je veux juste vous faire part d'une campagne sur l'art thérapie qui m'a beaucoup touché. La Fundación Ilusiones, en Espagne, est une association qui aide les enfants gravement malades via l’art thérapie, et plus particulièrement le recours à la musique. Cette campagne est superbe par sa sobriété, qui rend le message d’autant plus fort, mais surtout, on l’a encore dans la tête pendant quelques jours, tout simplement parce qu’elle nous amène doucement à avoir un « beau » regard sur la maladie... et peut-être d'en avoir moins peur.
Passons une bonne journée à contenir nos peurs, et mettont de la beauté dans notre regard.
Ah la salade de tomates de ma grand-mère... Tranches fines, ail échalote vinaigre de vin et persil haché... Ah la salade de tomates de ma mère, en cubes avec de la ricote sèche... celle de mon père, tranches épaisses, mozza et huile d'olive... Je serai bien mal lotie d'arbitrer une compétition de salade de tomates, tant je les aime toutes...
Mon idole, Anita Roddick (pour ceux qui prendraient le train en route), pense que les tomates sont le secret de son optimisme : "je n’ai jamais rencontré d’italien dépressif et je crois que les tomates y sont pour beaucoup !"
Vous salivez ? J'en suis bien aise, et bien crachez maintenant... Voici encore un nouveau documentaire qui va vous couper l'appétit. Il s'agit de El Ejido, la loi du profit (en compétition au FIPA). Je ne l'ai pas encore vu, mais son résumé est très clair: Vous ne regarderez plus vos tomates de la même manière. Le journaliste Jawad Rhalib a filmé, le plus souvent en cachette, les esclaves qui remplissent nos assiettes. Des milliers de clandestins qui triment dans la plus grande concentration de serres au monde, payés 60 euros par mois. Ça ne se passe pas dans un pays du tiers-monde mais dans la province espagnole d'Almeria. Employés en toute illégalité, les immigrés africains y subissent le racisme de la population locale, qui vit grassement de leur exploitation — 90 % des habitants d'El Ejido sont propriétaires de serres. À la croisée des questions sociales et écologiques, un film coup de poing diffusé sur Arte le 26 avril.
Alors... la moutarde monte au nez?
Occupe-toi de ton assiette et retrouve le goût du rutabaga et de la courge. Pour pas très cher tu nourris ta famille pour la semaine. (si tu ne finis pas ton assiette je te la resserre demain...)
La bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a rien de plus facile à faire pousser qu'un plant de tomate, C'est rapide, c'est décoratif, c'est gratifiant, c'est à se demander pourquoi on le le fais pas...