Susan Miller ne m'avait pas prévenue mais ce mois d'avril est riche de tant de promesses et de tant de déceptions. Je me sens comme ce chien fou, libre, courant dans les blés, poils au vent, l'air grisant du soleil couchant, puis, inopinément une route et paf le chien. Je ressuscite et me voilà vibrante et légère libellule, voletant au dessus des fleurs, puissantes ailes me portant au-delà de la rivière, puis un crapaud, et gloups, avalée. Je ressuscite encore et encore et encore, mais toujours cet élan brisé à l'intersection. Comme si je n'avais plus de résistance à l'imprévisible. Le moindre obstacle est un pare-brise dans lequel je m'écrase. Bouillie d'avril... satanées giboulées.
Vivement mon joli "moi" de mai...
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