Ses mains engluées d’encre écrasaient les lignes du cahier. La phrase venait puis filait, passant entre les mailles. A peine l’image surgie, les mots fuyaient. L’ombre marine se répandait sur ses pages souillées, imbibées de vide.
Partout sa trace, l’empreinte même de son passage abstrait.
Parfois le stylo fuit, mais les mots et les idées fidèles reviennent à celui qui les imprègne. Elles se couchent quand il se repose.
De qui tu parles ? C'est beau.
Rédigé par : Anne | 12 février 2013 à 18:24