Laurent Edel est l'un des fondateurs de Good Futur, je vous recommande d'aller jeter un oeil à leur site. Il dirige des ateliers pour aider ceux qui en ont besoin à explorer leur envie d'entreprendre. En navigant sur son blog, je suis tombé sur un article que je trouve très utile. Il nous met en garde sur les tueurs de projets.
Arrention, il y a plusieurs catégories de tueurs de projets :
1- Les classiques : « ça ne marchera jamais » ; « si c’était une bonne idée, quelqu’un l’aurait déjà fait » ; « à ce prix la, ça ne vaut rien » ;
2- Les sadiques : « quelle sera ta légitimité à vendre » ; « pourquoi les clients viendraient-ils te voir »
3- Les parents : « réfléchis bien » ; « tu es sur de ton choix » ; « le salariat, c’est quand même bien » ; « on peut se planter »
4- Les pervers : « des grosses boites l’ont fait et se sont cassé les dents » ; « tu n’as pas assez de cran »; etc.
5- Les désabusés : « à quoi bon, tout est déjà fait » ; « 3 entreprises sur 5 échouent dans les 5 premières années »;
"Les tueurs de projets ont-ils de l'influence parce qu'ils sentent que l'on doute... Leurs remarques néfastes ont-elles du poids parce qu'elles se font l'échos de mes propres angoisses ? Si je doute, mon entourage le sent, doute avec moi, augmente mon doute... Les tueurs de projet repèrent mes failles et en profitent. Ils me découragent parce que je veux bien être découragé. Parce que j'ai peur de me lancer, j'hésite à franchir le pas, le risque me refroidit.
A l'inverse, si je suis déterminé, inébranlable, si je n'hésite pas; les tueurs de projet n'ont pas prise, leurs remarques glissent sur ma carapace sans m'affecter. Ils n'insistent pas. Peut-être vont-ils chercher une autre victime. Si je suis lancé, j'ai foi dans mon projet, je crois en moi, je sais ou je vais. Qui peut m'arrêter? Qui peut m'en empêcher? Certainement pas les jaloux, les peureux, les sadiques..."
Passons une bonne journée à croire en nos projets sans aller chercher ailleurs la reconnaissance.