Voilà ce que c'est que de s'endormir après avoir abusé du Cocktail Pascal Klein*, on se réveille avec un léger mal au crâne... Mes rêves ont tissé une drôle de toile algébro-poétique cette nuit... une sorte de cadre virtuel des infinis...
Si la physique classique de la relativité générale nous aide à comprendre, à coup d'équations, l'infiniment grand, il a quand même fallu développer une autre discipline, la physique quantique, pour tenter d'appréhender l'infiniment petit... Mais ces deux là s'opposent car elles s'appuient sur des principes et concepts complètement différents, et en un sens, contradictoires les uns avec les autres...
Donc, même les équations, malgré leurs variables et leurs inconnues, ne sauraient expliquer ce qui se trame de manière tragique dans la conscience humaine. Là où, seuls dans l'univers, les opposés se rencontrent et cohabitent, l'infiniment grand et l'infiniment petit...
Si les équations ont pour mérite de faire sens... le sens, pour le sens, n'a aucun sens chez l'homme... Rien ne fait sens sans la beauté. Et les considérations des lois physiques ne valent qu'à la lumière de la poésie d'une simple phrase : la grandeur de l'homme est de se savoir misérable...
*Cocktail Pascal Klein : 1 tiers "Les Pensées" de Blaise Pascal et 2 tiers "Discours sur l'origine de l'univers" d'Etienne Klein