Retour de vacances, retour de manivelle, comme si j'avais pédalé dans le sens inverse de la montre pendant quelques semaines pour déprogrammer tous mes gestes, mes pensées automatiques, mes réflexes quotidiens et BAM... Il aura suffit d'un quai bondé, d'une rame de métro puante, d'un tour de clés dans ma porte pour réouvrir le terrifiant Jack in the box.
Alors je tente d'enrayer la machine infernale du principe de réalité pour prolonger un peu la plage. Je déplace les meubles, je décore différemment, je vous écris en maillot de bain, je garde mes petites chaines de chevilles dont les grelots sonnent un air de gitane à mes enjambées.
Je vais rester nomade encore quelques heures, quelques jours, et si je suis très déterminée, encore quelques mois...