Nos vies sont de passages ici. C'est étrange comme idée n'est-ce pas, et en plus je n'évoque pas forcément la question de la réincarnation. non ce qui me fascine ce sont toutes ces vies qui jalonnent notre existence. Il en est des plus riches que d'autres, des plus courtes. Il y a des morts plus douloureuses que les autres et puis toutes ces naissances, toutes ces créations, toutes ces débutantes et ces rengaines qui continuent d'errer sans nous...
"...à chaque mélange brusqué d'or, d'argent, d'amiante ou d'électrum, à chaque gond qu'on roule et qui traverse les souterains rayonnants avec le bruit de la roue Cosmique, répond un envol d'idées sombres et torturés, d'idées amoureuses de formes et qui brûlent de se réincarner". Antonin Artaud, Héliogabale ou l'Anarchiste Couronné.
Je lisais ça ce matin, pour ne pas être en reste, j'y voyais une résonnance, à faire le malin, on se cultive... merci Fanny.
Rédigé par : Antonin Artaud | 10 juin 2013 à 09:29
à faire le malin... J'aime bien l'idée que vous vous surpassiez dès le matin, juste pour me laisser un message.
Rédigé par : Fanny - anosenfants | 10 juin 2013 à 11:47
;)... Une muse ça use et pas que les souliers! Qu'est qu'on ferait pas pour les beaux yeux d'une fille. Ainsi va le monde et c'est bien comme ça. Que cela dure toujours. Non? Moi ou un autre... Mais le principe est bon. Hegel toujours.
Rédigé par : Antonin | 10 juin 2013 à 12:06
Vous m'amusez
Rédigé par : Fanny - anosenfants | 10 juin 2013 à 16:00
Alors je suis content... Vraiment content... J'avoue que cette correspondance me plaît. Je me fous du reste... Continuez à écrire que afin que je puisse continuer à faire le malin...
Rédigé par : Antonin | 10 juin 2013 à 16:45
Mais en vérité je l'attends
avec mon coeur avec mon âme
et sur le pont des reviens-t-en
si jamais revient cette femme
je lui dirai je suis content
Guillaume... n'est-ce pas... Apollinaire bien sûr
Rédigé par : Fanny - anosenfants | 10 juin 2013 à 17:47
Je sais toujours quand vous répondez. Je ne passe pas ma vie à regarder. Je sais, c'est tout.
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Rédigé par : Antonin | 10 juin 2013 à 18:24