Cette nuit, une immense colère s'est exprimée dans un rêve. D'une situation inconnue, jamais vécue, ni même transmise, j'observais totalement impuissante la montée d'une vague de fureur qui m'emporta intégralement jusqu'à la folie. Je hurlais si fort que ma voix arrachait ma gorge jusqu'à l'extinction totale du son. Une rage se débattait en moi, raflant toute dignité, jusqu'à me déposséder de mes sens. J'étais aphone, plongée dans un vide où je n'entendais plus, ne voyais presque rien. J'étais à terre, je pleurais, enfin, mes yeux pleuraient, car moi... je ne maîtrisais plus rien...
J'avais traversé quelque chose. Je crois que c'était une limite... Une limite à ce que je pouvais accepter de supporter. Au-delà, il n'y avait plus que la gueule ouverte du loup en danger. Cette scène était d'autant plus atroce qu'elle se déroulait sous les yeux de mon fils, terrorisé.
Charmante nuit...
Je n'y connais rien à l'interprétation des rêves, et je ne suis pas certaine d'avoir envie de creuser d'ailleurs. Mais la bonne nouvelle, si jamais elle a un lien avec cette traversée nocturne de l'hystérie, c'est que cette journée à été révolutionnaire au sens premier du terme. Comme si j'avais fini de faire le tour de mes handicaps et que d'un coup, une révolution de mes rêves avait eu lieu. Je suis revenue. Prête. Face. Front.
Mon portrait (sans la tête de loup) a été photographié ce week-end par mon amie Valérie Dray. Elle sait tant...
Grrroaou !!! Trop belle
Rédigé par : Judith | 19 février 2013 à 15:09