Je ne sais pas quelle part accorder au destin. Je crois que fondamentalement, je ne lui laisse pas vraiment de place avec mon épuisante volonté. Être déterminée à... ou être déterminée par... là est la question déterminante. Je n'ai pas la réponse ce soir.
Mes sens en éveil, aux aguêts, j'ai la sensation de choisir chacun de mes pas, chaque direction, même s'il est vrai que cette route n'est jamais droite.
J'ai dû naître sur une route de montagne. Souvent, je me sens à bord d'une décapotable, pied au plancher, et d'autres fois, je flotte comme si j'étais posée sur le dos d'un aigle. D'en haut, cette route sinueuse me semble finalement moins insensée. Elle fait partie d'une même montagne, d'un même paysage, d'un même cap. Biensûr les forêts, les vallées, les neiges puis les prés fleuris. Biensûr les villages, les usines, les bêtes, puis les hommes. Mais toujours en haut le ciel, sous les pieds les ancestrales profondeurs du volcan et devant la promesse.
Promesse... Destin... deux mots différents pour une même vie.
Je rêve du monde où les discours politiques seraient écrits par toi.
Rédigé par : Pilar | 28 février 2013 à 23:31
C'est très beau et très profond comme toujours. Tu me fais du bien.
Rédigé par : Fred | 01 mars 2013 à 10:50