A nos enfants - le blog des bonnes ondes

C'est tellement cool d'être une fille

J'ai traversé le huitième arrondissement et un bout du seizième à pieds pour de sombres rendez-vous professionnels (c'est bizarre, pourquoi je me justifie d'avoir zoné dans ce quartier)... Et j'ai remarqué trois choses :

1) Les gens sont habillés en noir

2) Les gens sont des hommes principalement

3) Les gens sont des hommes qui aiment bien les filles avec un jean rose apparemment.

Énorme succès du jean rose hier midi ! Énorme succès rue Lauriston, carton plein avenue d'Iena, roulement de tambour rue Marbeuf, carambolage place de la Concorde. Bref, dans les rue glacées, les nez se relevaient et ça c'est le secret du pouvoir magique du rose... et c'est pour les filles... C'est trop cool d'être une fille.

Et en plus, quand on est une fille on peut se vernir chaque ongle d'une couleur différente et ça aussi c'est bonheur. Il me suffit de si peu de chose pour me remonter le moral, c'est indécent, mais ça ne coûte rien à la sécu.

Le complexe de la fourmi

Quelque part, dans l'immense fourmilière, tu me cherches. Je veux bien être patiente, mais cherche plutôt côté Mairie du 18ème, 1m70, blonde, très sympa, les joues roses. Photo Jasper James

Attention virage

La route est belle. Des peupliers plantés en pointillés, quelques maisons ici et là, des airs de repos, pas beaucoup... des stations essence au milieu de nulle part pour faire le plein, et toujours ce soleil qui me tourne autour. J'ai l'impression de la connaître par cœur cette route. Je l'aime, mais je somnole.

Et si j'en changeais ! Si je prenais ce virage histoire d'aller voir ailleurs si j'y suis. ça fout les jetons... Mais déjà je sens le moteur qui vibre à l'idée de découvrir un nouveau paysage. J'ai envie d'ouvrir la fenêtre et de sentir la vitesse, le vent, la vie, le danger.

Je pourrais peut-être prendre un auto-stoppeur pour faire un bout de chemin. Il n'y a pas beaucoup de place pour les valises, alors on les laisserait sur le bord de la route, et on mettrait la musique à fond.

Allé, j'ouvre la fenêtre !

C'est tellement moi ! non ?

Qui suis-je ? Quelle fille ? Quelle femme ? Sans doute un peu de celle là, dessinée par René Gruau. Grande blonde sympa qui éclate de rire à table, mais qui sait choisir ses robes.

La promesse de l'aube et autres incantations magiques...

En ces temps incertains, où les jours raccourcissent comme la promesse d'un manque à gagner, où le froid s'insinue dans nos maisons, dans nos vêtements, jusqu'à glacer le sang et le coeur, il n'est pas d'autre option que celle de la potion magique. L'illusion du bonheur, c'est déjà le bonheur d'une illusion, et ce matin, je saurai me contenter de peu. Je saurai prendre ce qui est à prendre, je saurai laisser le reste... Sagement, raisonnablement, méthodiquement.

Cocktail de vitamines, citro biotique et quelques gouttes de Rescue, ordonnance minimale mais dont l'objectif est clair : Je suis déterminée à passer la meilleure semaine possible ! Image chez anouki

Les souvenirs ça repousse comme les fleurs au printemps

Mercredi a eu lieu le shooting de Vivienne Mok. C'était doux, c'était beau, c'était plein d'amour. Chacune s'est prêtée au jeu de l'univers floral et sucré de la photographe, conscientes que ce moment hors du temps était comme un cadeau que chacune se faisait à soi-même. Certaines sont arrivées le matin et sont restées toute la journée, partageant leur sensibilité et leur intimité. Une ambiance très tendre régnait et l'on était simplement heureuses de vivre ce moment. A la fin de la journée, malheureusement, mes beaux souvenirs m'ont été arrachés avec les dents.

Je suis blessée, mais les souvenirs reviennent et maintenant je me souviens. C'était vraiment bien. Merci à celles qui m'ont apporté leur soutien et n'ont jamais douté de moi... Je n'ai jamais douté de vous.

J'ai reçu les photos en basse définition, vous êtes toutes magnifiques. Je vous envoie les hautes def dès que Vivienne me les envoie.

Mes racines, les tiennes, les siennes

Ce que l'on oublie, les arbres eux s'en souviennent. Nos jeux de billes, les siestes du grand-père, les coques de noix qui noircissent les doigts, les baisers, et les promesses gravées dans l'écorce. Des années après, sous la mousse, reste les cicatrices du témoin.

C'est quoi l'amour ?

C'est la complémentarité nécessaire sans laquelle on n'est pas vraiment accompli...

Dans la peau ?

Ma chambre au bois dormant

Je me Vivienne Mokise..... Je prépare le shooting de mercredi avec Vivienne Mok pour les heureuses blogueuses qui ont été sélectionnées au concours : Quelle Mood kit girl êtes-vous ?

Aujourd'hui, je vais chiner des vieux tissus à fleurs et des dentelles et ça me rend très heureuse. Je me sens très inspirée par cet univers Hamiltonien et j'ai envie de m'occuper aussi de mon décor. Le lit, les rideaux et le charme du bois dormant. Tout ce qui me permettra de faire de doux rêves. Comme dans les photos d'Emma lyn Sullivan, et celle de Vivienne Mok bien sûr... Je vous laisse, je vais acheter de la mousseline et des fleurs.

Ma vie en rose

S'il suffisait d'un peu de rose aux joues pour avoir envie de relever les pommettes...

S'il suffisait d'un peu de fraise Tagada pour avoir envie de tirer la langue...

S'il suffisait d'un peu de gloss parfumé pour se mordiller les lèvres...

                        .... Ce serait un secret bien mal gardé car on sait toutes que ça marche

S'il suffisait de quelques écritures aux néons pour suggérer des messages...

S'il suffisait de quelques feux de circulation pour réguler nos pas...

S'il suffisait d'une pharmacie ouverte le soir pour oublier notre âge...

                                                    ... Alors ce serait presque trop facile de retenir la nuit

S'il suffisait d'écrire une phrase pour qu'elle soit vraie...

S'il suffisait d'écrire une phrase pour qu'elle devienne vraie...

S'il suffisait de parler de soi pour savoir qui on est...

                                                         .... Alors je saurais... Alors je serais

★ images the shape of the journey

★ message dédicacé à une blogueuse que j'aime lire

Putain de potentiel

En ce moment, je m'interroge beaucoup sur la notion de "potentiel". Ma nature à forte pathologie optimiste m'incline à percevoir énormément de potentiel là où, objectivement, les natures plus pragmatiques s'accordent à faire table rase de cas désespérés. Bref, je crois (mais ne le dites à personne on me prendrait pour une folle) que j'ai un don... Hum... (ou une tare).. Je crois que je suis capable d'anticiper l'improbable avenir glorieux de tout un chacun.

C'est l'une des raisons pour lesquelles il est bon d'être mon ami, car je te vois magnifique papillon dans ta larve de chenille poilue. Toi, petit scarabée dépressif, je te prédis de grandes choses pour le mois à venir, et toi géant à demi nain, je sais qu'un jour tu déploieras ta crinière au vent. Quant à moi, c'est un handicap, je suis incapable de m'inquiéter pour mon avenir, là où, objectivement, les natures plus pragmatiques blablablablabla...

Par exemple, ce gars sur la photo. La barbe mal taillée et le jean trop court, la chaussette qui plisse et le regard triste. Je suis touchée par la douceur de ce qu'il dégage. J'ai trouvé cette photo sur un blog japonais, ou koréen, ou chinois, bref, je ne comprenais pas le texte, mais j'ai vraiment aimé cet homme. Ah c'est certain je ne l'imagine pas immédiatement nu, glissant fougueusement ses mains dans mes cheveux, mais je me suis dis que je me poserais bien par terre à côté de lui et qu'il y ferait bon vivre et regarder dans la même direction. Alors j'ai glissé cette photo sur mon bureau, pour garder une trace de ce "potentiel"....

Il ressemblait un peu à un de mes ex quand j'avais 20 ans. Mi homme, mi enfant, mi SDF, mi Steven Spielberg... Tu parles d'un potentiel, c'est Spielberg. Quand je vous dis que j'ai un don !

Je prends un bol d'air

Prescription d'urgence en cas de maux quelconques :

5 jours chez papa / Sieste au soleil / Repas 4 fois par jours / x3 doses de câlins / 1 mot d'ordre : relativiser / Et la gaité de Boby Lapointe

Si t'avais été moins vantard,

t'aurais dit je mange que des pommes de terre

et le soir s'il fait du vent tard

je prends un bol d'air